
![]() |
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
De gros riffs, de la slide, une rythmique en béton et une voix éraillée qui dissimule mal un très grand chanteur : ROSE TATOO.
Tout droit venus d’Australie comme les fabuleux AC/DC et THE ANGELS / ANGEL CITY avec qui ils partagent le label Albert Productions (et les magiciens ex-EASYBEATS Harry Vanda et George Young, sculpteurs de son pour tout ce que l’île compte de fous furieux), les cinq types patibulaires en couverture font dès ce premier album péter une bombe inoubliable pour qui apprécie son rock’n’roll hard, saignant et blues à la fois.
Dire que rien n’est à jeter sur cet album est plus qu’un euphémisme Rock'n'Roll Outlaw, mise en bouche parfaite, le brûlot speedo-punkoïde Nice Boys, tube entre les tubes, The Butcher And Fast Eddy, ZE blues à grands coups de chaîne de vélo, leur Ride On / The Jack à eux, One Of The Boys, un boogie glam absolument imparable, Remedy ou comment taper sur son voisin pour oublier qu’on a mal à la tête, Bad Boy For Love pour l’apérobic (STATUS QUO es-tu là ?), T.V., la touche Fast Forward de la face B, la « ballade » rugueuse Stuck On you, Tramp ou le hard baston par excellence, Astra Wally ou la beigne pour achever le headbanger.
Du caviar à sillons du début jusqu’à la fin, à déguster à tout âge, très fort et souvent. Demande à TRUST, GUNS N’ROSES, NASHVILLE PUSSY et AIRBOURNE c’qui z’en pensent tiens !!
Sûrement à cause du temps que met le bateau à voiles pour arriver en Europe, cet album ne sortira que trois ans plus tard, du coup le public se bouffera en même le deuxième album, terrible lui aussi, Assault & Battery (1981), pan dans les dents. Franchement, à part MOTÖRHEAD (et peut-être les compatriotes THE SAINTS ?), qui pouvait faire autant de barouf sur album sans sonner crade ou décérébré ? Vous avez quatre heures.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.