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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : poliziescomédie
Scénar : le retour de « Monnezza », qui bosse maintenant dans un garage à sa manière quand son frère jumeau, un bossu qui roule en DS, revient de Corse après dix-huit mois en cavale et retrouve des bandits pour leur proposer une affaire de braquage. Le commissaire Sarti est rappelé pour se mettre aux basques du bossu, il s'intéresse donc forcément à « Monnezza » mais celui-ci s'enfuit aussi. Le gang pense se débarrasser de l'encombrant bossu mais celui-ci est terriblement malin, il réussit à s'enfuir par un fameux égoût infesté de rats alors que la police ratisse la ville. Sa vengeance sera terrible même s'il devient ennemi public numéro un.
Plus axé comédie que le précédent 1 et avec un Milian toujours excellent dans l'excès qui cette fois joue deux rôles, Échec au gang fait évidemment dans le défilé classique d’acteurs de seconds rôles (par exemple l’inévitable Sal Borgese) et d’Alfa Roméo crissantes dans de folles courses-poursuites, le tout lié par un scénario farfelu (la consommation de Gitanes sans filtre doit se faire en fumant, par autrement !) qui en profite presque pour évoquer le handicap, la différence et la peine de mort en sous-texte, mais très légèrement bien sûr. Dommage que l’acteur principal ne trouve en face qu’un Pino Colizzi plutôt du genre interchangeable.
La palme de la phrase du film est attribuée à « Monnezza » : « le jour où la merde deviendra de l’or, nous les miséreux, nous viendrons au monde sans notre cul » ! La classe, en toute circonstance, à l’image d’une grande partie des dialogues de ce film dans la moyenne des autres films du genre, sans plus.
1 voir Le Clan des pourris de Umberto Lenzi (avec Tomás Milián, Claudio Cassinelli...) 1976
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