Chroniques DVD
07
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : western all’italiana

Scénar : aux lendemains de la guerre de Sécession, certains rebelles n'ont que faire de l'armistice et continuent de tuer et de piller sous les ordres du colonel Blake, un soldat cruel et très méfiant entouré de six autres bandits des plus dangereux. Une jolie brochette de salopards sans foi ni loi réunie dans le seul but de détruire que les gens désespèrent de voir enfin capturée. Leurs anciens compatriotes sudistes eux-mêmes sont décidés à s'en débarrasser, surtout ceux qui semblent posséder une malle pleine de pognon datant de la fin de la guerre. Un des bandits, Chamaco, est soudain capturé et condamné à mort mais est libéré in extremis par un cow-boy malin et ingénieux, qui semble de plus doué dans toutes les disciplines martiales, et dit savoir comment mettre la main sur le magot. Pour compliquer un peu plus le périple, il s'avère que les 200 000 dollars sont planqués au cœur d'un cimetière indien, voilà une randonnée qui s’annonce animée…

On vous disait que le sieur Castellari avait réalisé un film sous un autre nom avant d’embrayer sur La Mort en retour / Je vais, je tire et je reviens 1, le voici, c’est 7 Winchester pour un massacre, sous le pseudonyme E. G. Rowland. Et on y trouve déjà ce qui fera le succès du fils de Marino Girolami (d’ailleurs crédité ici en tant que co-scénariste et producteur) : plein d'action, de bagarres, de longues fusillades et d'explosions, qui équivalent bien sûr à une longue liste de types occis sur une bande originale ultra classique de gratte et de trompette, avec une chanson-titre (Seven men) à la Bacalov.

En option on note aussi un joli boulot de photographie dans de chouettes décors (rêve-t-on quand on pense avoir vu dans d'autres films ce magnifique château ?), des gadgets - déjà - comme ce chariot à fusils piégé ou ces mitrailleuses, une petite pointe de comédie avec le personnage de Levasseur (un français qui passe souvent pour une buse) et une bien inhabituelle - mais pas moins horrible - scène de torture à la plume sous le pied. Doté d’un casting solide (la belle Luisa Baratto, Edd Byrnes, Guy Madison et Ennio Girolami, le grand frère du réalisateur), 7 Winchester pour un massacre est un agréable petit western comme tant d’autres qui offre un bon petit moment d’action sans prétention.

Bonus : bandes-annonces de la collection

1 voir La Mort en retour de Enzo G. Castellari (avec Edd Byrnes, George Hilton…) 1967. On peut trouver pas mal d'autres films signés Enzo G. Castellari sur Nawakulture, clique donc ici pour voir le détail : https://www.nawakulture.fr/index.php/rechercher?searchword=enzo%20castellari&searchphrase=all.

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