Chroniques DVD
27
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : western 

Scénar : Les cowboys Tom et Jeff trouvent un de leurs hommes mort et savent très bien qui se cache derrière ce crime : un grand propriétaire voisin lorgne sur leurs terres mais ils n’ont pas l’air plus touchés que ça. Et puis le sheriff n’est de toute façon pas de leur côté. Mais voilà que le troisième frère, surnommé « Kid Wichita » et soudain revenu, veut faire « justice » contre l’avis des deux autres qui le détestent ouvertement. En plus,  il demande carrément la moitié du ranch en dédommagement quand il s’attaque aux coupables présumés et rembourse les pertes occasionnées sur les troupeaux voisins. Devant la méthode expéditive de son grand frère, le jeune Jeff commence à s’inspirer du bandit de la famille, ce qui déplaît évidemment à Tom et à la belle Kathleen, d’autant que Wichita finit par descendre le sheriff dans la foulée. Le père de celui-ci, le fameux propriétaire, veut le venger, les ennuis vont pleuvoir !

 

Premier long métrage de George Templeton après une série de courts, Les Cavaliers du crépuscule est un honnête western à l’ancienne avec un scénario très classique signé Alan Le May et des décors texans très beaux, il s’y déchaîne parfois une certaine brutalité, par exemple quand point le fouet, une arme death-y-dément prisée chez les dingos (remember Le Temps du massacre ou L'Homme des hautes plaines). Rien de bien neuf sinon, trois frères dont une brebis galeuse et un adversaire pour les unir temporairement, vous voyez le genre.

 

On retrouve à l’affiche une poignée de bons acteurs, dont la moitié fera une assez petite carrière au cinéma (la jolie Cathy Downs et Robert Sterling, plutôt connus pour leur parcours ultérieur à la télévision). Rien à voir ou presque avec Robert Preston, transfuge de la Paramount qui a beaucoup tourné, par exemple avec Cecil B. DeMille (Pacific Express, Les Tuniques écarlates, Les Naufrageurs des mers du sud…) ou encore John Ford et Henry Hathaway pour La Conquête de l'Ouest. Et encore moins avec les vétérans Chill Wills (Le Cavalier du désert, La Vallée du solitaire, Rio Grande, Géant, ou Alamo pour lequel il brigue un oscar de façon fort disgrâcieuse) et Jack Elam (Vera Cruz, Les Contrebandiers de Moonfleet, Les Comancheros, Pat Garrett et Billy le Kid…), ancien comptable devenu sale gueule au cinoche, en particulier dans Il était une fois dans l'Ouest où il interprète un des trois tueurs qui attendent Bronson, il est celui qui est harcelé puis amusé par la mouche ! A noter la présence, c'est son premier film, de l'instable John Drew Barrymore, fils destroy du grand John du même nom.

 

Bonus : diaporama, bandes-annonces de la collection et « Duel au Texas », entretien avec Georges Ramaioli (17’).

Infos / commande : http://www.artusfilms.com/les-grands-classiques-du-western/les-cavaliers-du-crepuscule-223

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