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Genre : fantastique aux velléités horrifiques
Scénar : Los Angeles ne dort jamais, c’est bien connu, mais surtout quand le téléphone se met à sonner. Le docteur Eileen Flax repart donc fissa au taf où un homme vient d'être amené en sang et braillant en allemand. Cet anthropologue qui venait d'arriver à Los Angeles semble possédé et voilà qu’il mord la toubib avant de mourir. Dès lors, Flax commence à faire des rêves étranges, à avoir des visions, comme si elle vivait les derniers moments de la vie de l’allemand à travers ses yeux… D’ailleurs, lorsqu'elle est dans une sorte de coma laissant les toubibs perplexes, elle se met à son tour à jacter allemand ! Xénoglossie post-trauma ? Balade dans les confins de la folie ? Fantômes en goguette ? Et si c’était même pire que ça ?
Avant de devenir l’un des rois incontestés de l'action US (Bruce Willis power !), John McTiernan a commencé par ce film avec de l'horreur fantastique au programme. Rien à voir avec les motards du même nom donc, enfin quoique le look tardif et la monture finale de Pierce Brosnan et de ses adversaires auraient pu faire planer le doute (si le club canadien n'avait pas été formé neuf ans après le tournage…). Non, en fait, comme l’indique un générique sur fond blanc avec un genre d’eskimo déboulant finalement au premier plan, on aborde ici une légende inuite et des esprits (inuas) qu’il ne vaut mieux pas regarder trop longtemps, ces choses-là sont très susceptibles et le prix à payer est du genre définitif.
On trouve donc en haut de l’affiche un tout jeune Pierce Brosnan (plutôt vu alors sur le petit écran) et une Lesley-Anne Down qui surjoue parfois un peu ; à la musique le vétéran Bill Conti (Rocky et ses suites, Rien que pour vos yeux, L’Étoffe des héros…) mais aussi le dieu Ted Nugent aaargh !!! On peut juste se demander qui a eu l'idée saugrenue parmi l'équipe de doublage de transformer un personnage français (pratique, non ?) en allemand (euh…), pourquoi donc faire simple quand on peut faire compliqué ?! En tous cas, ces nomades qui « recourent à la violence comme un rite religieux » font passer un moment sympa, sur un rythme plutôt lent mais dans une chouette ambiance ne nécessitant quasiment aucun effet spécial, ça change un peu.
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