Chroniques DVD
19
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : comédie entre ange et démon

Scénar : au lendemain du cataclysme de la seconde guerre mondiale, la France rêve forcément à ces amours romantiques qui la mèneraient à la campagne verdoyante, sans parler qu'on y fait parfois des rencontres exceptionnelles : ce ne sont rien moins qu'un ange et le Diable qui font soudain leur apparition sur la route de Barbizon, à l'endroit même où se rend un couple sur son tandem pour y passer sa lune de miel, l’auberge du Rendez-vous des oiseaux, tenue par l’oncle de la jeune épouse. Les deux adversaires célestes se sont déjà rencontrés maintes fois à travers les siècles et aiment disputer ce qu'ils comparent à des matches. Ils vont donc s’affronter une nouvelle fois et à cette occasion, les deux êtres surnaturels se feront passer pour des managers et rivaliseront d'astuces pour se piquer l'un l'autre leurs « clients » qui se révèlent bien plus purs que les envoyés de l'autre monde ne pouvaient se l'imaginer.

« Ce film est l'histoire terrestre d'un ange et d'un diable assez naïfs pour se figurer qu'ils pourraient encore apprendre quelque chose aux hommes dans le bien ou dans le mal »… Pour la petite histoire, si l’on parle de ce film aujourd’hui, c’est surtout parce que c’est le premier dans lequel apparaît l’immense Louis de Funès qui sera abonné jusqu’à un âge plutôt avancé aux tout petits rôles (grooms, chauffeurs, barmen ou garçon / maître d'hôtel comme ici, en gros, pousseur de porte de service). Bien plus en vue sont à l’époque Simone Renant, Juliette Faber (malgré un passage chez la Continental mais fallait bien bouffer) François Périer (tout de noir vêtu et semblant maudit avec son briquet) et bien sûr Pierre Larquey, vétéran du cinéma depuis le milieu des années 1910, Daniel Gélin en étant encore lui à ses débuts malgré certaines figurations sur de beaux plateaux (Les Inconnus dans la maison, L'Assassin habite au 21…).

Même si, c’est l’époque qui veut ça, elle ne peut pas vraiment s’empêcher de nous la jouer morale à l’ancienne (ah ces gentils amoureux, même si le mec est parfois un peu con et toujours au bord du péché, qui aimeraient avoir gagné, mérité, les choses qu'ils possèdent au lieu de les accepter de ces étranges personnages), Barbizon, le mythique coin des peintres, est le chouette théâtre / carte postale d’une mignonne petite comédie, certes vieillotte aujourd’hui mais pourvue d’acteurs pleins de charme (wah, voilà un bien joli petit ange blond comme on se l’imagine à Épinal… et en songe…) aux effets spéciaux primitifs mais rigolos, tout comme certains détails (le serviteur du diable s'appelle Adolf, sûrement tout à fait par hasard). Pour les fans de Louis De Funès, soyons clairs : les jaquettes qui annoncent ou ajoutent en gros sur l’affiche le nom de l’acteur sont des escrocs, car il n’apparaît vraiment qu’une paire de secondes !

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