Chroniques DVD
14
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

guerre cosmatos espionnage aventure film wwII

Genre : guerre folklorique

Scénar : dans les îles grecques en 1944, les SS chassent les résistants et les espions, ils n’hésitent pas non plus à faire dans les représailles sauvages, pendant par exemple des hommes au hasard. Le major commandant de camp Otto Hecht désespère de son côté devant les tentatives d'évasion car ses prisonniers doivent bosser dans le chantier archéologique où les nazis s’approprient les reliques. Ancien antiquaire et soi-disant antinazi autrichien, il court-circuite les œuvres d'art les plus rares et les envoie en Suisse pendant que les archéologues forçats arrivent à bout du filon et établissent un stratagème leur permettant de redécouvrir leurs propres découvertes et ainsi gagner du temps, tout ça pendant que la Résistance doit s'emparer du dépôt de carburant des sous-marins stationnés en Méditerranée. Tous ne sont pas au bout de leurs surprises…

Wahou, ça c’est un bon casting - en tout cas prestigieux - ! Claudia Cardinale, Stefanie Powers, Roger Moore, Telly Savalas, David Niven, Elliott Gould, Richard Roundtree et même William Holden, à l'époque le petit ami de Stefanie Powers, qui fait une micro apparition ! C'est d'autant plus dommage de constater ensuite que le film se cherche mais ne se trouve jamais, usant et abusant d’une recette toute américaine, où la comédie, humour gras inclus, prends bien trop d'importance au détriment de l'action qui aurait pu faire la différence. On note aussi toujours cette légèreté dans le ton concernant un camp bien trop cool pour être crédible une seconde, sans parler des plus mauvaises sentinelles de l'histoire du film de guerre, un truc à la Papa Schultz quoi.

Certains personnages sont absolument insupportables (le couple américain par exemple…), la bande originale étrange (Comme les rois mages version fanfare militaire, argh !), certains uniformes (en skaï ou du genre ?!) ridicules et la morale franchement moisie (chacun ne pense presque qu’à s'enrichir, heureusement reste les résistants !) mais Bons baisers d'Athènes permet néanmoins de beaux survols des ruines grecques et de ses paysages magnifiques, une belle poursuite de moto, un peu de V2 pour pimenter la sauce ainsi que d'énormes explosions totalement invraisemblables. Une série B passable donc, à la fois si loin et si proche des Canons de Navarone qu’on ne s’amusera pas à comparer l’incomparable.

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