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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : western all’italiana
Scénar : Hibou, un cow-boy sur la route du Mexique, se fait piquer son cheval par un autre cowboy, Johnny Suede, qui semble avoir une prédisposition pour les cartes. Revenu à El Paso, le volé retrouve le voleur à une table de poker où ce dernier est accusé de tricherie et exilé de la ville. Il ne manque pas de retomber sur Hibou qui lui révèle qui a arrangé la tricherie : une très jolie blonde complice d'un autre joueur. Quand Johnny finit de régler ses comptes et repart finalement sur la route il retombe encore sur Hibou qui l'embarque avec lui, pas rancunier pour un sou. Encore mieux, il l'aide à se disculper dans l'affaire de jeu et à faire tomber le shérif en fait responsable de nombreuses injustices comme des accusations de vol de chevaux proférées à l'encontre d'innocents. Ceci fait, les deux repartent chacun de leur côté. Ils finiront par se croiser à nouveau, leurs aventures respectives ne s’arrêtant pas là…
Après le thème de la guerre abordé l’année précédente (avec le chouette Les Chiens verts du désert), comme toujours chez Umberto Lenzi, on n’invente rien avec ce nouveau film, une petite coproduction italo-espagnole pourtant bien faite et qui contient tous les ingrédients qui font du genre western (particulièrement sa version italienne) une bibliothèque de chouettes moments à passer devant l'écran : pas mal de rebondissements et de dialogues cliché mais conformes au canon de la tradition, plein d'acteurs connus dont les deux principaux (Mark Damon et John Ireland) qui forment ici un duo convaincant, ou encore Eduardo Fajardo, et forcément Fernando Sancho en chef de bande à tendance éthylique.
On peut aussi compter sur une jolie musique de Luis Bacalov, des décors vraisemblablement déjà vus à plusieurs reprises comme ces superbes ruines de monastère abandonné et même un village fantôme nous rappelant quand même nettement celui des Quatre de l'Apocalypse par exemple… Ici, léonisme, ce sont les hommes qui « se divisent en deux catégories : ceux qui profitent de l'or et ceux qui le portent », vous pouvez donc vous attendre à des plans contrariés, des faux-jetons, des fortunes qui se piquent et s'entre-piquent sur un tempo qui ne manque pas de rythme. Cool.
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