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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : le renard dans la bergerie du Diable
Scénar : au volant d'une puissante bagnole et poursuivi par les flics, le braqueur qui trimballe un très gros paquet de pognon vers la frontière mexicaine effectue une jolie cascade quand il décide de passer à travers le mur de frontière. Sauf que les gardes-frontières mexicains décident de garder la voiture vu son enviable contenu, pas sûr que l'homme ait choisi le meilleur pays pour se faire encaquer : on l'envoie à la terrible prison de El Pueblito (« l’endroit le plus merdique de la Terre ») où il commence par ne pas s'écraser devant les caïds, et ça se paye souvent par de belles volées de coups, puis commence à faire ce qu'il fait de mieux : se débrouiller. Avec d’un gamin à l’étrange histoire, il commence à repérer qui sont les personnages importants dans la prison et a jouer le diviser pour mieux se carapater.
Après avoir bossé sur un sacré paquet de films dès le milieu des années 1990 en tant qu’assistant-réalisateur ou réalisateur de seconde équipe (entre autres sur Traffic, Master and commander, Man on fire, La Légende de Zorro ou encore Apocalypto, Adrian Grunberg réalise ici son premier propre film et fait ça plutôt bien quand on est amateur de films d'action, de film de prison et surtout, va savoir pourquoi, quand on ne pourra jamais résister à Mel Gibson dans un rôle de doux, dur et dingue, là où il révèle souvent le meilleur. La voix-off du personnage narrant l'histoire apporte d’ailleurs un petit plus d’humour et de profondeur pas désagréable du tout.
Pour le reste, pas de surprise, le personnage est évidemment un ancien tireur d'élite de l'armée américaine, l’histoire délicieusement invraisemblable, les méchants très méchants (par exemple les mecs de l'extérieur qui cherchent après le braqueur et surtout « son » fric, et qui n’hésitent pas une seconde à torturer les flics qui l'ont arrêté). À la croisée du thriller, de la comédie d’action et du film de prison, Kill the gringo apporte le plaisir d’un film sans temps mort. Si on peut se permettre deux remarques, quelques apparitions sont à noter comme celles de Patrick Bauchau et Dean Norris. Ah, et que même dans un film américain on ne peut échapper à la musique de Manu Chao, argh !
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