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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Non, vous ne vous trompez pas,
Nawakulture a déjà consacré un article à ce très beau film de Luigi Bazzoni (voir La Donna del lago de Luigi Bazzoni et Franco Rossellini (avec Peter Baldwin, Salvo Randone, Valentina Cortese, Pia Lindström, Pier Giovanni Anchisi, Philippe Leroy, Virna Lisi...) 1965 ) bien qu'il soit ici bizarrement présenté sous un autre titre. Il est pourtant de notre devoir de célébrer en grande pompe la sortie de celui-ci en format Blu-ray (et DVD, c’est un combo digipak de toute beauté comme d’hab’) chez les copains d'Artus.
D'abord parce que le film est livré ici dans un master restauré et en version intégrale, les « couleurs » de ce film pour nous mythique, n'ont jamais aussi bien pété à l'écran ! Il en réhausse l'ambiance on ne peut plus étrange et noire avec ces paysages mornes, ses personnages patibulaires et ses accents expressionistes magnifiques. Hourra donc pour cette sortie inespérée !
Bonus : présentation du film par Emmanuel le Gagne (31’), « Au fond du lac » (entretien avec Fabio Melelli qui raconte toujours aussi bien, ici les origines réelles du roman adopté par ce film, Giulio Questi et Gianetto de Rossi, 35’), bande-annonce originale et diaporama
En bonus surprise aussi un film made in Béziers (26’) :
En surface de Léo Colomina et Gabriel Cocus
Un type pêche sur son bateau en regardant une revue de jolies filles nues mais soudain ça mord et le poisson doit être gros puisque le fil se tend violemment avant de casser… Va savoir pourquoi, l’homme se glisse au bord du bateau et saute dans l’eau que la nuit rend effrayante… Le jour inspire plus à la paresse, deux jeunes femmes se prélassent au bord de la piscine quand le téléphone sonne : la mère confie à l’une des deux le grand-père et le petit frère, adieu la soirée où elle se voyait déjà auprès d’un séduisant garçon. Le grand-père est réputé, redouté même, pour ses histoires fantastiques et ses apéros bien chargés qu'il n’hésiterait presque pas à servir à son petit-fils de neuf ans si sa sœur ne surveillait pas. Pourtant, le grand-père a des raisons d'être convaincu de la réalité de ses histoires dont sa famille ne tardera pas à avoir le fin mot…
On ne peut mieux débuter avec cette citation de Gérard de Nerval, le reste va en plus montrer un professionnalisme certain (plein de petits clins d'œil ici et là aux classiques de l'horreur, montage sympa et mise en scène réussie) et un sens artistique sûr (jolie musique qui évoque le chant des sirènes, joli travail de photographie, même le lettrage du générique est très agréable bien qu’on eût pu penser aux bigleux), joli coup jeunes gens ! On avait déjà vu un film de l'IUT de Béziers, The Dead West, il était en bonus dans l'édition Artus de Tire, Django, tire ! de Bruno Corbucci.
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