Chroniques DVD
26
Déc
2010

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : du rififi en au-delà

Scénar : la Mort n’a après tout qu’un seul boulot, certes doublé d’une bonne grosse routine : faucher les vies humaines (quitte à parfois devoir poireauter un peu, la faute à l’indécision) et rien d'autre, c'est comme ça, elle-même n'y peut rien. Sauf que sa fille (parce que la Mort a une fille, ne nous demandez pas comment ni pourquoi elle a une fille !), est un peu agacée par le temps que passe sa mère à faire son travail au détriment de jouer avec elle. Mortys, c’est le nom de l’enfant, lui propose alors d’informatiser le « service » et du coup d'être plus présente. Le moins que l’on puisse dire est que Maman-la-Mort n'est pas fan des nouvelles technologies… Mais il suffit d'un bouton pressé par erreur pour que là où il ne peut y avoir chaos, chaos s'installe…

Death-y-dément, le « progrès » informatique n'a pas l'heur de plaire à tout le monde (et on est clairement de ceux qui, malgré site, vomissent la numérisation sauvage de la planète), elle est pourtant à la base via l’ESMA de chouettes petits films de fin d'études dont on fut fort fan à l’époque évoquée, et même invité à la cérémonie de récompenses pour un rôle érocktique qui résonne désormais et pour toujours dans les contrées insondables de l’espace. Ce film se caractérise par la physionomie étrange des personnages qui va bien avec un scénario suffisamment loufoque pour rendre le trépas attractif au moins pendant sept minutes. L’animation est comme d'habitude plutôt réussie mais c'est vraiment la musique qui offre tout son sens au film, à la fois grave et léger.

On se demande d’ailleurs si on ne tient pas là notre partition préférée de Frédéric « Fredosz » Abrial qui brille par cette couleur fantastique qu'il a toujours, peut-être malgré lui, instillé à ses compositions : la magie féérique, une certaine mélancolie lunaire mais aussi une pétillance (ouais, ici on néologise tous azimuths) qui faisaient ressortir du charbon le diamant que l'on était sûr de trouver. Alors si en plus la chose est enregistrée par rien moins que l’Orchestre philharmonique de Niort, c’est juste la classe ! Reste la question subsidiaire : est-ce la période LES DIABLES DE LA GARRIGUE auquel nous participions qui a inspiré cette montée électro bien rock ? On sait en tout cas qui sont les deux andouilles dans la fusée, on en rigole encore quand on y repense ! Ouh yeaaaah…!

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