Chroniques DVD
28
Fév
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

blob horreur sf steve mcqueen dvd

Genre : l’attaque de la Tagada fondue

Scénar : Steve Andrews a amené Jane Martin « voir les étoiles » et jure qu’elle est la première avec qui il le fait, un baiser plein d'amour ou presque…et boom ! Une météorite tombe du ciel ! Les deux jeunes gens filent voir d’un peu plus près ce phénomène, tout comme un vieillard voisin qui lui se dirige vers un bruit spongieux. Mais Papi n'aurait pas dû toucher le machin qui le produit car il s'empare immédiatement de lui. Le couple tombe sur l'homme et le conduit chez le docteur pour qu’il examine « cette énorme cloque en gélatine ». Le médecin renvoie Steve où il a trouvé le vieux pour regarder si des indices à propos de ce qui lui est arrivé n’y traîneraient pas. Mais manque de bol, de jeunes freluquets en goguette veulent se mesurer à sa voiture, dommage que la maréchaussée s'en mêle ensuite… Mais Steve finit par trouver une coquille pendant que la victime est absorbée par la « masse », un truc qui semble indestructible et qui ne cesse de grossir.

Eh bien oui, un des premiers films où Steve McQueen figure en haut de l'affiche est le cultissime Blob, il s’y montre immédiatement irrésistible d’autant que, syndrome de Cassandre oblige, personne ne veut entendre ce que le découvreur d’un streum aussi laid que celui-là veut dire et ça se comprend un peu, le sujet est difficile à imaginer : une méchante boule de confiote s’est échappée d’une météorite trop mignonne comme une mini lune, et v’là-t-y-pas que l’machin entreprend de becqueter tout ce sur quoi il tombe, son petit déjeuner ne semblant pas connaître de fin. Pauvre Steve mais il n’y a pas que de l’angoisse au programme, on aime les détails comme le générique spiraleux rigolo, les effets spéciaux drôles comme tout avec cette gelée aux reflets brillants, les parties d’échecs par radio entre flics (une idée rarissime niveau scénario qui les fait souvent passer pour des demeurés) ou la présence de Burt Bacharach (!!!) au rayon musique.

Pour le reste, il faut quand même rester raisonnable cinq minutes dans la vie, le film ne se résume quasiment qu’à une suite d'actions que l’on voit arriver grosses comme des maisons de lotissement à trois étages avec leur piscine et leur crépi de couleur bigarrée. Mais que voulez-vous, depuis le premier visionnage durant l’enfance de cette splendeur surannée, on ne s’en est jamais lassé, c’est le secret des films faits avec le savoir-faire des divertisseurs de toiles passionnés, et pis ceux qui auraient des doutes feraient bien de se souvenir de l’actuelle fonte des banquises et de bien fermer leur bouche, non mais ! On a quand même une petite pensée pour Steve McQueen qui pour ce film accepta une somme relativement peu importante et pas un pourcentage : l'équipe a fait de (forcément) monstrueux bénéfices en bricolant la chose avec des bouts de ficelle. Ceci dit, l’acteur sera ensuite engagé pour le rôle de Josh Randall dans Au nom de la loi.

Bonus : bande-annonce américaine, galerie photo, filmographies

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

western sharon stone sam raimi dvd
blues rock soul hard funk interview
guerre eastwood burton aventure film
dumas mousquetaires borderie barray demongeot film