Chroniques cinema
05
Déc
2016

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Dieu crée, l'homme détruit…mais pas toujours.

Scénar : élevé dans la foi adventiste par un père alcoolique et violent détruit par la guerre et une femme désespérée, Desmond Doss voit son frère s'engager dans l’armée après Pearl Harbour. Pour sa part, la céleste vision d'une très belle infirmière le décide à la demander en mariage. Entretemps il prend à son tour la décision de s'engager en tant qu'infirmier malgré son statut - un rien mal vu - d’objecteur de conscience. En dépit d'un entraînement costaud, Desmond se révèle très doué pour les activités physiques mais il refuse de porter une arme, de quoi agacer ses supérieurs qui montent la tête des soldats contre lui. Il fait pourtant montre d'un courage exemplaire (on lui fait louper son mariage, il a même droit à la cour martiale…) et contre toute attente, la loi est pour lui : il pourra servir sans arme sur le champ de bataille…lors du carnage d’Okinawa…

Tiré de l’histoire vraie d’un soldat qui sauva avec ses petites mains seules soixante-quinze de ses camarades (oui, vous lisez bien), Tu ne tueras point n’est pas, ouf, qu’un simple film christophile et patriote à souhait comme on pouvait s’y attendre avec le spécialiste Mel Gibson, mais un beau récit, réaliste et cru (tellement que des gens quittent la salle devant l’extrême violence de la partie guerre, à un moment le sang va même jusqu’à gicler sur la caméra, sans parler des détails gore option asticots et rats) qui ne lésine pas sur les effets : de gigantesques explosions, des hommes en flammes ou sautant comme des jouets sur des mines… Et avec ça certains croient donc encore en dieu. Si c’est pas de la foi ça !

Malgré un acteur pas vraiment charismatique - Andrew Garfield - qui a tout de même une extraordinaire tronche à claques avec ce sourire rivé sur la tronche (un constante chez les fans de Dieu ?) et des images numériques parfois pas discrètes, ce film est une bonne surprise car l’histoire, la vraie (les témoignages de fin sont là pour apporter la vérité) étant juste incroyable. Comment imaginer un tel scénario sans sonner exagéré ? Un mec pacifiste, ne travaillant pas le samedi et ne mangeant pas de viande, qui refuse son arme, c’est-y pas là tous les défauts du monde pour les mâles-soldats habituels des films de guerre ? Pour le reste, on n’est parfois pas loin du Maître du guerre et de Full metal jacket avec une série de scènes figurant un sergent furax (excellent Vince Vaughn), voire d’Il faut sauver le soldat Ryan pour le réalisme général. On recommande, forcément.

1 voir Le Maître de guerre de Clint Eastwood (avec lui-même, Mario Van Peebles...) 1986

https://www.youtube.com/watch?v=P73jl8V-xjI

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