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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
La fête est le meilleur moment pour surprendre son monde à Nice :
entrer dans la bijouterie, la braquer, ressortir…et voir partir le traître avec le butin ! Mais ça, Lino jure que ça se paiera au centuple. « Mande pardon » mais si l’homme « a un goût de meurtre dans la bouche », ses complices Max et Charly espèrent bien que tout va rentrer dans l'ordre rapido car c'est Lino qui a amené Maurice sur le coup et les deux ne sont pas du genre à plaisanter avec les dettes. Faisant sa petite enquête, Lino découvre que Maurice s’est aussi tiré avec le blé de sa génitrice, death-y-dément c’est du propre ! « Parce qu'il avait passé une frontière, il croyait avoir changé de planète ! », quel cave ! Direction Gênes où Lino lui emboîte le pas, enfin le train, et lui met la main au collet mais Maurice parvient à s'enfuir, retour à la case départ : chez la mère du faux-jeton où il décide d'attendre tout en prenant ses aises. Le temps passe et il apprend à connaître les femmes de cette famille mais ses complices sans pitié imaginent soudain un stratagème cruel pour faire revenir Maurice parmi les siennes, ce qui ne manque pas de mettre Lino face a sa conscience : ira-t-il jusqu'au bout ?
N’est-on pas plus courageux de vivre une vie au sein d'une famille que de mener celle d’un voyou ? Les questions métaphysiques qui se pressent dans le crâne du personnage principal n’empêchent pas un petit soupçon machiste inhérent à ce genre de littérature, il est curieusement contrebalancé, comme toujours, par une finesse rare chez le faux dur à la plume qui possédait un don pour être profond dans l'analyse sans avoir l'air d'y toucher, la question de la virilité est par exemple mise à mal : n’est-on vraiment un homme dans le jargon voyou que quand on ne sait que tuer ? Le déroulement du livre rappelle un peu avec son huis clos un autre roman, La Crève (1946) et cette dédicace à Marina Vlady et à Robert Hossein (qui viennent de tourner l’adaptation de la pièce de Frédéric Dard Les Salauds vont en enfer) en dissimule peut-être une autre avec ce personnage de Lino napolitain, costaud et coriace que l'on décrit comme un « tigre », ce fauve rappelle quelqu'un, mais qui...? Mystère ! Crime et Châtiment, tourné pas longtemps avant la sortie de ce roman, ne donnerait-il pas un indice ?
222 pages
ISBN : 2265002577
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