Chroniques VHS
04
Jan
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : fondation des films d’animation modernes

Scénar : toujours un miroir pour foutre la zone entre les filles, pfff ! Quand la reine demande à « l’esclave du miroir » qui est la plus belle, il lui répond qu'une autre est plus belle qu'elle ! Sans déconner, ça sert à quoi d'être reine si c'est pour être en seconde position ? Y a plus de respect ! Pour rectifier cette monumentale erreur de la nature, elle charge un homme de la tuer et de ramener son cœur mais celui-ci ne respecte pas le contrat et ne la tue pas, il la laisse s’enfuir. Elle se retrouve chez des nains au nombre de sept et s'improvise là-bas maîtresse de maison : à peine arrivée, la jolie brune les contraint à la toilette avant de pouvoir manger, on est plus chez soi ! Mais si la reine apprend que Blanche Neige est chez les nains, ceux-ci seront en bien plus grand danger que devant un robinet…

 

Même quatre-vingts ans (!!) après sa conception, le film se tient toujours bien malgré des images forcément très datées. Inspiré par un conte des frères Grimm paru en 1812, Blanche Neige et les sept nains est à l’époque de sa conception un pur chef d’œuvre d’animation virtuose, en particulier celle sur le même rythme que les parties musicales. Pas mal de chansons au programme, certaines du genre cucul et d'autres légendaires comme celle des nains qui rentrent du boulot ou Sifflez en travaillant, Un jour mon cœur mon prince viendra, etc.


Si pas mal de petits dessins animés préfiguraient déjà Blanche Neige, celui-ci est le premier long-métrage animé et l’archétype de chacune des sorties suivantes dans le genre, Disney ou pas. Sans oublier les super innovations pour l'époque, spécialement les couleurs. Tout est nouveau dans ce petit chef-d'œuvre de romantisme fantastique incluant quelques scènes inquiétantes vraiment réussies comme cette traversée nocturne d'une forêt aussi menaçante que celle d’Evil dead. Doit-on voir une légère touche de machisme dans le personnage alloué à Blanche Neige par les écrivains et scénaristes ? Sûrement, et c’est bien dommage. Non mais à quoi ça grimme tout ça hein ?

Bonus : karaoké sur Hé ho, un petit documentaire / making of raconté par Angela Lansbury (contenant des scènes coupées) et Un jour mon prince viendra / One day my prince will come in English par l’horripilante Barbra Stressante.

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