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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : le gratin(é) des Looney Tunes
Scénar : ah ces rigolades avec Papa devant Ça Cartoon le dimanche soir ! Les mésaventures de Vil Coyote ont fait rire à pleurer des générations entières, pourtant y a de quoi faire une dépression tant les peignées que se prend le pauvre animal sont injustes dans sa chasse au Geococcyx californianus. Le coyote est pourtant un ingénieur doué mais quand ça veut pas, ça veut pas, il finit toujours par tomber et faire s’élever ce petit nuage de poussière ensuite beaucoup plus bas dans un canyon.
Introduits par Bugs Bunny qui fête ses cinquante piges par cette collection de cassettes, on retrouve neuf épisodes sur la quarantaine des épisodes originaux, ils montrent que le pauv’ Coyote a dû se manger 635 000 camions de face et plus de chutes et d’explosions encore mais on ne peut que fondre devant sa mine déconfite juste avant blessure, tout comme ses mouvements d’oreille ou de sourcils (en cas d’idée presque géniale) qui font de lui un des plus fabuleux personnages des Looney Tunes de la Warner, dont se réclament forcément les stars d’aujourd’hui, en autres les également hilarants Zig et Sharko ou Oggy et les Cafards, dotés eux aussi de bruitages excellents.
Plus forts que leurs confrères Tom et Jerry, Bip Bip et Coyote obéissent à des codes comme les appellations pseudo-latines et les jeux de mots des titres, les décors minimalistes du désert et ses roches parfois un peu trop friables, et les gadgets d’ACME n’y pourront jamais rien, Bip Bip est injouable, trop rapide et trop malin, alors que son adversaire maladroit se réjouit souvent un peu trop vite. Le scénario slapstick tient en deux lignes, est répétitif à souhait mais l’animation hilarante et la musique souvent parfaitement en rythme avec l’action font de cette série un must de l’absurde et du loufoque réunis. Vive Chuck Jones pour l’éternité pour ce rayon de soleil animé.
Note : le titre du dernier épisode au sommaire, Stop! Look! And hasten! (1954) sera traduit en français par…Abus Dangereux !
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