Chroniques VHS
14
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : arnakung-fu

Scénar : l’acteur Billy Lo est menacé par les gangsters du « Syndicat » qui proposent pourtant gentiment leur « protection » mais il ne compte pas se laisser faire. Ann, sa copine chanteuse, lui recommande aussi de se méfier de ces « propriétaires » autoproclamés de deux mille personnalités du business qui finissent par lui tomber dessus à plusieurs reprises et le font rosser. Il conseille à Ann de retourner aux États-Unis avant de ramasser une balle dans le visage. Il se fait passer pour mort mais subit en secret une chirurgie esthétique, même sa copine n'est pas au courant et comme personne ne l’ouvre à l’encontre du Syndicat, il sera l'adversaire de l'ombre que celui-ci mérite…

Pour commencer, vous nous mettrez un générique à la James Bond (ben tiens, et John Barry à la partition pour le même prix), vous mentionnerez la présence d’acteurs pour quelques images glanées ici et là (le Chuck Norris de La Fureur du dragon par exemple) et servies par un montage et un doublage tout pourris, un maximum de scènes de remplissage seront bien sûr saupoudrées très généreusement. Le prétendu défigurement du héros sera très opportun pour ses doublures qui auront dès lors droit à un duo moustache / barbe ridicule sans cesser de copier Bruce Lee avec beaucoup moins de talent et de fluidité. Mention spéciale au passage au (très) grand Karim, très drôle en faux baraqué.

Résumons, tous les moyens ont été bons pour mener le projet au bout : les glorieux responsables de ce Jeu de la mort sont allés jusqu'à caviarder le film d’extraits des précédents films de Bruce Lee et faire jouer à un autre mec (en réalité il y en a plusieurs) qu'on ne voit jamais de face les scènes que la star n'a jamais eu le temps de tourner. D’innombrables montages de cette chose circulent, celui-ci, l’américain, est catastrophique, on ne regrette même pas une fin abrupte qui abrège enfin nos souffrances. Dommage, il y avait de quoi faire avec ce prototype du jeu de baston d'arcade : un type contre un boss à chaque niveau, jusqu'au final qui pour le coup porte bien son nom.

P. S. : le poisson combattant nous rappellera toujours (et vice-versa) Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?

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