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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : Bruce Lee, the end.
Scénar : Lee met des raclées kung-fu si parfaites qu'il attire l'attention de la maréchaussée qui lui confie une mission : il doit participer au tournoi triannuel du trafiquant Han pour démasquer ces activités illicites. Il accepte d'autant plus volontiers quand il apprend que Han est sûrement pour quelque chose dans la mort de sa sœur qui préfèrera se donner la mort plutôt que d'être déshonorée. Il rejoint l'île en même temps que Rooper, un joueur invétéré poursuivi par ses créanciers qui voit une porte de sortie avec la récompense de tournoi et Williams, son camarade de combat au Vietnam, lui-même harcelé par des flics racistes. Rooper se méfie de Han et ses sbires : « j'ai l'impression qu'on nous engraisse pour nous tuer », qui sait ce que réserve le grand patron aux concurrents si forts soient-ils ?
Dernier film tourné par Bruce Lee (Le Jeu de la mort, initialement inachevé, tient du bricolage et sortira bien plus tard), Opération dragon est toujours aussi chouette à voir, les grimaces accompagnées des cris typiques, c'est vraiment du génie pur dans le rayon des films d’arts martiaux, d’autant que celui-ci présente un casting intéressant (John Saxon, Jim Kelly, mais aussi dans de micro-rôles Sammo Hung et Jackie Chan, futures sommités du genre), surtout au niveau d’un - très - méchant qui semble hésiter entre Dr No et l'infâme Blofeld (mais au fait, les caïds du cinéma ont-ils toujours des chats blancs ?).
Comme pour les précédents films avec Bruce Lee 1, on doit s’attendre à des éléments de comédie dans cette énième histoire de justicier plus axée espionnage pour une fois, et tournée au sein de très beaux décors. En effet, l’école de Han avec des dizaines d'élèves a vraiment de la gueule, son musée de la torture perso et sa base secrète itou, encore un délire-clin d’œil au monde de James Bond ? Sinon y a baston en crescendo au menu, et c'est bien plus rigolo que les combats de mante religieuse pffff ! Rien de très original mais c'est super efficace avec toujours ce même pouvoir surexcitant qui sussure l'envie de tout péter dans la pièce en feulant comme un chat sous LSD, peut-être est-ce encore un effet subliminal de la musique puissante et funky du demi-dieu Lalo Schifrin !
Wah-taaaaah !!
1 y a de quoi faire là avec Big boss de Lo Wei (avec Bruce Lee, Maria Yee…) 1971, La Fureur de vaincre de Lo Wei (avec Bruce Lee, Nora Miao…) 1972 et La Fureur du dragon de Bruce Lee (avec lui-même, Chuck Norris…) 1972
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