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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Bien que la chanson de ce genre n'ait que petit écho chez Nawakülture, parvenir à dégoter une introduction signée de la main de Frédéric François, c'est dire la solidarité qui règne entre les enfants de la Trinacrie si chère à Patrick Barbuscia !
« Rose Fanici n'avait pas 18 ans » mais, sa sœur en est sûre, ça n'est pas d'un suicide qu'elle est morte sur une plage marseillaise. La défunte étant une connaissance de Stella, Rocco reprend l'affaire, le prétexte « drogue » étant un peu trop rapidement dégainé pour être crédible et puis bizarres sont ces douilles qu'il ramasse à proximité de la scène de mort… Le fait qu’un squelette soit retrouvé sur une récente acquisition de la bande à Rocco puis qu’il soit mystérieusement remplacé par celui de la pauvre défunte, il y a de quoi perdre la tête. Au propre comme au figuré, puisqu’au hasard Rocco tombe sur des gros bras qui n'ont pas l'intention de le laisser renifler leurs affaires.
Que d’os, que d’os dans une histoire invraisemblable mais comme toujours mouvementée chez M’sieur Barbuscia qui gratifie l’histoire de son Trinacrien d’un début typiquement poulpien (et, nous le sûmes bien plus tard, mais ce roman a failli faire partie de l'interminable série des Éditions Baleine) mais aussi, au détour d'une page, de souvenirs touchants de la Marseille de son enfance. Il va sans dire que les amateurs de proverbes et de recettes made in Sicilia en auront pour leur argent, tout autant que les amateurs de polar à la trame complexe et aux répliques qui tuent, car attention : un bras de fer avec une main à six doigts, c’est risqué !
170 pages, 10 €
ISBN : 9782358977036
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