Chroniques concerts
02
Oct
2014
hardcore punk rock concert montpellier

Avec le dynamitage de tympans de la veille,

merci les HARD-ONS, on avait un peu peur de souffrir un max. Au moment de partir seul avec ce temps moyen qui n’avait pas fini de casser les noix, Bougli et sa bande apparaissent avec en sus une place dans la caisse, youpi ça commence bien, arriver à l’heure et taper la causette avec Hugauze (DOT DASH !, dont on reparle bientôt là-bas et ensuite ici...), c’est toujours ça de pris, mais voilà que les concerts commencent. 

FIGHTORPEACEMOTTE pourrait passer pour un groupe de punk parodique avec la panoplie perruque, cagoule et nez rouge. Mais il semble que ce soit surtout l’héritage du rock « alternatif » français un peu à la BERU / LUDWIG mais avec un vrai batteur, on a même droit à un morceau où le chant semble « improvisé » sur des tests de Rorschar à moins d’avoir la berlue ? Les mecs s’éclatent, ça rocke pas mal mais ce n’est pas vraiment la came que l’on préfère ici. 

Bruce et Seb’, philosophes maison de la « cassette » et du « barrez-vous ! », en sont déjà à traumatiser BUTCHER PROJECT au moyen de l’inénarrable « la chatte, le feu !! » (Ici c’est Montpellier, tremblez musiciens !) que le groupe prend le pli puis avoine sévèrement au moyen d’un brutal punk / hxc de derrière les fagots, mention spéciale aux parties thrashy terribles, cool !! Rien d’original mais de la puissance en quantité industrielle avec parfois des passages de gratte à la SLAYER / EXODUS ainsi qu’une influence pour laquelle le groupe de tête d’affiche a un faible, les gros chœurs pleins de ohhohooohooo. Notez bien qu’il fallait oser finir sur une reprise de Maniac, excellent morceau au demeurant. 

Dès le fabuleux My Blood, My Life, Always ForwardTHE CASUALTIES allument un terrible incendie, la quintessence du punk / hardcore crusty et destroy menée par un chanteur totalement possédé, ce qui entraîne l’auditoire dans un pogocarnage de folie, les « Ennemis de la société » sont aussi d’incroyables bêtes de scène qui n’arrêtent pas une seconde, on souhaiterait que tous les vieux groupes qui reviennent opportunément aujourd’hui aient ne serait-ce qu’un dixième de la puissance des CASUALTIES. Le pied total à regarder, on en oublie tout, punk’s not fucking dead, il est même en première ligne à l’heure où beaucoup de genres s’aseptisent à la longue, ou jouent la crasse comme nouvelle étiquette commode. Stay true ! 

Le retour est épique, on croise même Captain America qui pisse sur une vitrine, la vie est tellement dure pour les héros ! On en sait quelque chose avec les copains SoBougli et MademoiselleBruce et Mademoiselle ainsi que le « bonus du coffre ». Mais au fait, où est donc passé le bouton d’ouverture ?!

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