Chroniques DVD
06
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : Giacomo Bondi ?

Scénar : le Professeur Rooney a disparu, la CIA met la section S, ultra secrète comme de bien entendu, sur l'affaire. La belle capitaine Flanagan a de nombreux talents, entre autres martiaux, mais le lieutenant Senneth lui préconise l'argent du trésor public pour régler le problème, ainsi que son charme irrésistible ou presque. Charme qui d’ailleurs lui fait entretenir des liens parfois très étroits avec sa supérieure, comme une grande partie des femmes de son lieu de travail semble-t-il. Mais il est temps d’aller enquêter, une station lunaire à lancer sur la lune, ce n’est pas rien et qu’importe à qui est la mystérieuse main qui tire les sombres ficelles, ça va chauffer pour son matricule.

Totalement invraisemblable mais rigolo, Opération Goldman surfe tranquillement sur la Bond-mania tout en ayant ses propres caractéristiques : l’agent ici est très enclin à dégainer le chéquier mais rechigne un peu à l'action, en principe en tout cas, et on aimerait avoir la même patronne (Diana Llorys, vue dans L'Horrible docteur Orlof et La Légion des damnés)et les relations qu'il entretient avec. On a donc aussi un méchant dont on ne voit que la main quand elle attrape le verre, genre Docteur Gang sans le chat.

Le jeu est parfois approximatif (Anthony Eisley est parfois assez moyen et a une tronche assez spéciale) mais les décors kitsch sont mignons, sans oublier des tenues féminines incroyables. Bien sûr, les gadgets sont certes revus à la baisse par rapport à 007 and Co. mais on a tout de même un pistolet au vitriol en rayon, ainsi qu’une base secrète classique mais dont les images sous-marines sont très belles pour un truc monté avec les moyens du bord, tout ça a une belle gueule malgré l'aspect simili plagiat. La dernière partie du film, futuriste et très science-fiction, rappelle évidemment les James Bond les plus débridés et ses couleurs rouges un film précédent de Margheriti, La Planète des hommes perdus.

Encore une histoire qui mêle la course en fusée vers la lune (qui bientôt sera réalité), le laser, la puissance atomique et même la cryogénie avec un vrai méchant super cruel (Folco Lulli vu dans Le Salaire de la peur), de la super poursuite de caisses filmée en studio, un festival d'atémis, un peu d'humour noir et même un poil d’horrifique (les congelés !), le tout rythmé par une musique nerveuse aux cuivres agressifs et menaçants merci signore Ortolani !

Bonus : diaporama, bande-annonce, le documentaire « Rayons mortels à Cap Kennedy » (23’), toujours un vrai régal d'entendre Alain Petit faire des rappels historiques et biographiques.

Infos / commande : http://www.artusfilms.com/euro-spy/operation-goldman-118

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