Chroniques DVD
30
Sep
2001

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : challenge

Scénar : déjà, conseil pour débutants : même si c'est pour fêter le début du nouveau millénaire, quand on est bourré on ne monte pas dans une barque. Surtout si une pieuvre géante est tapie dessous. Ensuite, les flics guettent la livraison d’un dealer, plongent vérifier leurs hypothèses et appréhendent un couple. Manque de bol, l’homme était un juge = réprimande de la hiérarchie. C’est bête, un des co-équipiers était appelé à devenir le chef de l’équipe… Au cours d'une autre mission, ils découvrent des cadavres déchiquetés dans l’East River et, jour de l'indépendance approchant, la marine envoie une fouineuse pour en savoir plus. Et voilà qu’un clodo affirme avoir vu un « calmar géant » et les incidents qui commencent à se multiplier ne tardent pas étayer cette possibilité.

Le fameux challenge ? Ben, faire pire que le pire pardi ! Nous avons tellement dit du mal du précédent Octopus 1 que même avec une méconnaissance totale du cinéma on ne peut qu’avouer qu’on tenait là une belle bouse. Mais, surprise, celui-ci s’en sortirait presque ! On a droit, bien sûr, à des longueurs, à des acteurs pas toujours géniaux mais on est quand même largement au-dessus du premier. Surtout grâce à des détails idiots et forcément drôles, du « cri » de la pieuvre à sa drôle de manière de remonter à la surface pour jeter un œil, en passant par la citation du célèbre « Jean-Jacques Cousteau » (sic). On n’échappe pas aux effets spéciaux numériques souvent dégueulasses mais reconnaissons que les tentacules organiques / plastiques sont très drôles, c’est déjà ça.

L’équation n’invente rien mais a fait ses preuves depuis Les Dents de la mer : un événement retentissant qui n’attend que la panique pour partir en sucette, un héros têtu que personne ne prend au sérieux, des collègues cons comme des manches, un animal - énorme si possible - qui tue sans vraiment manger ses proies et chez qui on découvre rapidement un grand plaisir d'occire, ajoutons à la popote une pointe de SF (les bestioles sont issues d’expérimentations scientifiques ou de pollutions gravos) et un pincée de film catastrophe (casser les décors c’est cool) et voilà c’est prêt.

À passer à Tante Suzette juste avant la tielle dominicale, ou à conseiller à un ami, mais pas très proche non plus hein, faut pas déconner quand même.

1 voir Octopus de John Eyres (avec Jay Harrington, Ravil Isyanov…) 2000.

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