Chroniques DVD
08
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : la galerie des affreux

Scénar : les villageois capturent un homme digne de la préhistoire et quand il a passé un sale quart d’heure, il est récupéré, ainsi que le cadavre d’une très jolie fille par les mains expertes d’un rejeton Frankenstein, toujours motivé pour expérimenter sur la chair morte, et ses sbires difformes qui vont provoquer des soupçons : en effet la police s'aperçoit du vol d'un cadavre et repère des empreintes d’un nain qui ne peut être que Genz, celui servant le savant dingue. Comme si la situation n’était pas déjà assez complexe, voilà que déboulent au château la fille Frankenstein accompagné d’une amie et de son futur mari. Diantre, mais Frankenstein va-t-il enfin parvenir à marquer l’Histoire avec sa découverte, tout simplement celle du secret de la vie ?!

 

Quel que soit le véritable nom qui se dissimule derrière ce mystérieux Robert Oliver dont ce serait le seul film, Le Château de Frankenstein marquera immanquablement les esprits. Intitulé parfois Le Château de l'horreur auquel on préfèrera la traduction littérale du titre anglais « Le Château des monstres de Frankenstein » plus juste que le français, ce machin rassemble une incroyable galerie de tronches horribles et vicieuses, la palme allant évidemment à Ook (Salvatore Baccaro, argh !), Genz (Michael Dunn !) ou à l’affreux cobaye de Frankenstein, Goliath.

Si l’interdiction de ce film aux moins de seize ans s’avère aujourd’hui totalement grotesque malgré des ambiances parfois très glauques, on n’insiste pas assez pour montrer ce film dans les écoles de cinéma pour une compilation gratinée de tous les clichés possibles, sans compter un casting hallucinant : un nain, un bossu, un géant et…Gordon Mitchell (seulement de passage bien sûr…) évoluant dans des décors un poil fauchés (les éclairs de l'orage le sont aussi !) où se baladent aussi des filles - à peine - dénudées, des yeux gourmands derrière un tableau, des bagarres - celle des monstres particulièrement - pathétiques…

Le Château de Frankenstein a beau poser la question - très maladroitement bien sûr - de l'expérimentation sur l'humain, ça ne joue quand même pas très bien, tout ça est même un peu long et bavard en plus. Heureusement, des jeans à l'époque des calèches sauvent le tout ! Ouf !

Bonus : bande-annonce, galerie de photos, filmographies, fiche technique.

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