Chroniques VHS
01
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : thriller / action

Scénar : bienvenue dans un monde où l’on peut régler les problème de circulation au paint-ball, non mais oh ! Et quoi de mieux pour départager les cadors de la discipline que le « Championnat des Exterminateurs » avec 50000 fucking $ à la clé ? Sont présents et motivés un acteur à la manque, un rocker, un gros qui a forcément volé les poignards des Tortues Ninjas, un ancien soldat du Vietnam traumatisé car il a dû descendre des enfants, un flic qui refuse de se servir de son arme, un descendant d’une grande famille de samouraïs, y a pas du line-up là ? Mais méfiance, un des candidats se tire direct devant la dangerosité des pièges de l’épreuve, prévenant que quelqu’un finirait bien par se blesser. Mais c’est la mort qui guette quand un tueur commence à décimer les combattants…

Ok, l’habit fait le moine, la fabuleuse jaquette avertissait pourtant, ça ne va pas être beau, ni intelligent. Réalisé par le cascadeur Glenn R. Wilder qui va inviter plein de collègues à jouer dans son premier (et, forcément, dernier) film, Masterblaster L’Exterminateur présente un vrai festival de tronches de cake (surtout dans le rade à billards avec lunettes, moustaches et…T-shirts transparents !) dans un délire entre action et slasher / thriller où pullulent dialogues pas fins (pas arrangés par des doublages débiles) et bagarres du même genre, un truc que l’on situerait, ivre mort et gentil, entre Battle royale et Running man option chasse au trésor et billes de peinture, mais avec les moyens financiers d’un court-métrage maison.

On ne résiste tout de même pas aux éclats de rire devant les coupes gros cheveux à la George Michael vintage secouées au rythme d’une musique tellement Eighties que ça en est gênant. Les plus mauvais danseurs de la planète affublés d’un ghetto-(master)blaster se transforment parfois en petits êtres fragiles, dommage que les passages pseudo-tristes avec claviers affreux enterrent immédiatement leur crédibilité… Niveau scène culte, celle de la présentation des participants est juste énorme et à ne pas manquer, contrairement au reste car l’action est looongue à venir dans ce film pas du tout formidable qui offre cependant quelques détails gore pour se faire pardonner.

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