Chroniques concerts
02
Sep
2015
french grindcore thrash death metal concert

Ok, tu peux partir avec le speed, le demi-sourire et l'envie de VAINCRE ta journée,

rien ne vaut pour t'aider à cela un SAXON 1979-1983, Heavy metal thunder en tête (tiens, y dormira mieux quand il aura pris ça dans la gueule : SAXON [Uk] The Carrere years 1979-1984 Box-set (EMI Recs) 2012) ! Du metal, y en a aussi à Antrefer où l'on fait un passage pour saluer les havrais de mon cœur et hop, retour sur la route des Stallions of the highway. Et crac aussi, un dernier tour au refuge de Tara et Pierre impasse Barnabé avant un Black Sheep qui accueille une affiche brutale de chez brutale avec MOSHPIG, ZÖLDIER et FLESHDOLL, adieu Berthe, ça va cartonner dru !

Tiens, mais où sont donc les cent pignoufs annoncés sur l'évènement Livredetronches ? Non parce que si le groupe ne vient pas carrément chatouiller les trois pelés devant - faut tout faire soi-même ma p'tite dame de nos jours - c'est plutôt le calme et l'apathie qui règne au début là hein ? Pourtant MOSHPIG fait dans le méchant et le bourrin, un truc marrant et anachronique, les oreilles bousillées de votre non-serviteur pensent souvent à du grind anglais joué par des sud-américains (NAPALM par SEPULTURATOS ?) et le moins que l'on puisse dire c'est que ça tape. 

Alors qu'on parvient enfin à voir ZÖLDIER avec la divine Zaza derrière les fûts toxiques, le groupe, nonobstant une prestation bestiale et à la hauteur de sa réputation, collectionnera les problèmes techniques, comme quoi il ne faudrait pas trop se balancer au bout d'une corde de gratte...ou de basse tellement cette matière semble fragile ! Avouons tout de même que la rouille a dû profiter d'un agent proliférateur - primordial dans les concerts dignes de ce nom - avec cette sueur volant au même titre que les poings, les pieds et les épaules, déterminés à s'unir dans une salade de bidoche déglinguée. L'effet ZOÏZ, c'est mortel.  

FLESHDOLL aura ensuite un peu de mal, aux yeux des vieux débris sectaires que nous sommes devenus, à retrouver cette violence intrinsèquement punkoïde qui donne envie de se casser le crâne contre la pierre pluriséculaire. Ceci dit, le groupe n'est pas forcément là pour ça et offre aux ouailles du Mouton Noir une bonne prestation, devant un parterre particulièrement acquis à sa cause grâce à un frontman charismatique, et puis le brutal death ultra carré des toulousains fait souvent mouche, on vous parlera bientôt des deux derniers albums récupérés sur place, les fans de death devraient définitivement aller à la rencontre de ce groupe sincère et persévérant. 

Spéciale Ged-y-casse aux groupes mais aussi à Bougli LachattelefeuKrew, Kam, Benjamin, Géraud et tous les deathpérados qu'on est toujours content de croiser on the road. Ce que l'on a perdu en bouchon d'oreille et en t-shirt MUTILATOR (R.I.P...to pieces ?!), on l'a gagné en plaisir. Toka koka qu'ils disaient ! 

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