Chroniques concerts
24
Jui
2014

C’est le soleil le plus cruel qui mène au réveil et à l’embarquement pour le Tarn

, même si c’est pour voir les ANIMALS on n’est pas des bêtes tout de même ! Mais avouons qu’il a bien fallu aider les copains à descendre les pichets au Festa’Zic des Aires. Putain de chaleur après un début de printemps qui n’en avait que le nom, c’est désormais Summertime à tous les étages, quelle horreur ! Mais peu me chaut, la playlist de Pierre dans la chignole mettra tout le monde d’accord, ainsi que la clim’ ! 

Après un repas dantesque (Ne manquez pas le Boeuf Marin à Carmaux, c’est une tuerie) pendant lequel nous passons pour des musiciens aux yeux du chef et dégustons un chouette cru de Cahuzac / Vère (SpécialeGed-y-casse à Marguerite), on a d’emblée du mal avec Bill Deraimequi entre quasi-reggae et rock rocailleux à la Joe Cocker (surtout pour la voix) n’est pas à la hauteur du blues annoncé de Carmaux, c’est un corbeau perché sur l’arbre face à la gare qui le dit. Et puis les textes, va savoir pourquoi, c’est un blues mec, on a du mal à l’entendre en anglais, un peu comme TRUST en anglais ou Julio Iglesias (de la Muerte) en russe. Voilà l’avis qui n’engage que votre non-serviteur. La suite, vite. 

Après c’est vrai que l’on prend assez bizarrement la blague des ANIMALS doués d’ubiquité, puisque ceux de Burdon jouent à Cahors tandis que ceux du batteur John Steel (un métronome à la Charlie Watts) et du revenant John Gallagher (clavier volubile et swing-à-donf) viennent secouer les corons de Carmaux, on vérifie en direct un critère pour la musique, il faut qu’elle fasse "rouler le cul des filles de Carmaux" dixit le pilote, et c’est le cas, sans artifice aucun, juste au moyen de l’alliance feeling / talent et malgré le perfide "and friends" écrit en tout petit sur l’affiche ! On déplore par contre de très longs changements de plateau, quand on vient de loin l’heure du coucher s’éloigne d’autant plus. 

Mais quand bien même, bien dommage pour ceux qui partirent avantNINE BELOW ZERO (Nommé d’après le morceau de Sonny Boy Williamson, un point pour Pierre !) et son set de blues boogie pub rock à grosses guitares et un harmonica énergique. Le chanteur / guitaristeDennis Greaves a une personnalité pince-sans-rire irrésistible et so British, un régal pour les yeux et les oreilles, et même fourbu rien n’empêche un metallopunk de mettre à mal ses cervicales death-y-dément malchanceuses. C’est sur le On the road again que nous reprendrons la route, y a des jours où tout est presque parfait, merciRocktime pour cette affiche, le Boeuf Marin pour un festin rare et Rolling Pierre, of course ! A bientôt pour Jeff Beck !!

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