
Et voilà, toutes les bonnes choses ont une fin :
le festival See you in the Pit neuvième du nom s'achève, et pas par la plus petite de ses affiches (même si on n'est pas vraiment super fan du groupe final de Detroit, n'en déplaise à ses fans acharnés et nombreux).
La soirée aura ses attraits-surprises car tout d'abord il semblerait que le premier concert corresponde au vingt-cinquième anniversaire du groupe INDUST qui est toujours la machine de guerre scénique à qui le monde semble rendre hommage quasi-unanimement. Perso on a toujours cette impression que le groupe pourrait se montrer plus dynamique et moins longiligne même si la prestation passe plutôt bien, les bonhommes y mettant toutes leurs tripes.
On est venu pour STINKY, voilà c'est dit, et on ne fut pas déçu de cette déflagration de hardcore organique made in Clisson (aaagh), la chanteuse Claire est le charmant porte-voix d'un véhicule sonore hardcore tous terrains qui semble logiquement se blinder avec l'âge, because peut-être ces dizaines de concerts aux côtés de cadors ultimes du genre, sans oublier le plaisir manifeste qu'ont ses membres à foutre le feu partout où ils débarquent. Le concert de la soirée selon Nawalkulture, et de loin.
Mais la tête l'affiche ne déroge pas à sa règle de pulvérisation totale de tout le public au moyen de son hardcore metal de bûcherons forgé jour après jour sur la route sans fin du rock. Dix ans après la sortie du premier album de WALLS OF JERICHO, le groupe de l'impressionnante Candace reste un des fers de lance de la vague récente estampillée metalcore ou du genre. La façon du groupe de manier son public le fera ramper de la salle à sa bagnole, il est vrai qu'on a vu moins taré comme pogomoshtuerie cet été.
Et vu le nombre de gens déplacés, la date était parfaite pour clore une édition en tous points mortelles. See you in the pit, next year !!
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