Chroniques concerts
05
Oct
2019

À notre humble avis,
il n'est rien de plus méprisable quand on se dit critique que de ne jamais sortir de sa zone de confort afin de se confronter à des mondes, à des couleurs et à des pensées occultées par la routine. Hermétique au reggae depuis la naissance, Nawakulture n'est pourtant pas du genre à rester fermée à quoi que ce soit et entend bien le montrer une énième fois.

C’est accompagné du vieux pote Henri et de Joulsie (Note du Futur : en fait ce dernier déclarera forfait, à une prochaine fois donc vieille branche !)  que la chose se fera, tremble sectarisme ! C'est vrai qu'on n’est pas fan du tout de ce genre de rythme (et un batteur n’entend, quand ça l’arrange, uniquement que le rythme) mais le discours du bonhomme est assez cohérent, on n'a pas assisté - comme souvent - à un concert de reggae sans but ni message, le chanteur se donne comme devoir de livrer ses craintes et ses pensées sur le monde, en particulier sur le monde africain, et a réussi à rassembler dans la salle un maximum de gens pour les partager, pour faire pousser les idées et tant qu'à faire, pour éteindre d'un pas de danse une terre définitivement chaude.

C’est toujours très beau de voir des gens communier sur le rythme d'un groupe composé de musiciens sacrément doués pour instaurer la bonne ambiance, bon son et bonnes lumières étant de savoureuses cerises sur le gâteau, ainsi que l'accueiul d'une équipe de la Cigalière systématiquement sympa, spéciale Ged-y-casse à Flo, Angel et ceux qu’on oublie, témoins amusés de la sincérité de notre démarche, de notre niveau question apéritif et à cause de qui nous loupâmes ALCHIMIX mais le sujet de la corrida - ici pour info on déteste viscéralement l'exploitation animale, quelle qu'elle soit, ne parlons même pas de la barbarie - en valait la peine.

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