Chroniques DVD
29
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

blackadder rowan atkinson série télé angleterre

Genre : le mal(otru) à travers les âges, volume 2

Scénar : son père demandant à la jolie Kate de se prostituer afin de subvenir à ses besoins, la jeune femme s'enfuit à Londres et jure que sous les vêtements d'un homme elle se trouvera une situation honorable. Kate, qui se trouve comme nouveau prénom Bob, vient proposer ses services à Edmund Blackadder, ancien favori de la reine Elisabeth Ière. Blackadder s'empresse sans presque savoir pourquoi de se débarrasser de l'infortuné Baldrick et en un clin d'œil trouve beaucoup d'intérêt à ce nouveau valet chez qui il ne remarque pourtant rien de particulier ou presque, est-ce à dire que la Vipère Noire serait donc humaine ? Lui qui se moquait de son cousin fleur bleu Percy, il a l’air fin maintenant ! Nommé soudain ministre des basse-oeuvres par une reine qui a death-y-dément un drôle d’humour, il ne se montre pas plus doué que dans les autres tâches... Faut-il redire qu'il est quand même très mal accompagné et plutôt du genre malchanceux ? Il ne sera pas meilleur en navigateur aventurier, mais jamais on aura autant ri des malheur d'un personnage « historique » !

Cette seconde série de la saga Vipère Noire commence sur les chapeaux de roue en pleine Renaissance et persiste à présenter un festival ininterrompu de jeux de mots hilarants, le langage de cet homme est à se pisser dessus et l’on comprend très vite pourquoi s’ennuie tant la reine, Lord Metchett (excellent Stephen Fry, déjà !) n’est pas des plus doués pour la divertir, elle est forcément contrainte de s’amuser de tous en les menaçant du gibet. Si Baldrick (Tony Robinson) reste le roi incontesté des personnages de valets nuls, si Percy (Tim McInnerny) est évidemment à mourir de rire tant sa bêtise est grande (peut-être même inaccessible au commun des mortels), à la fin de la saison apparaît un acteur qui va devenir plus important encore dans les séries suivantes et plus encore ensuite quand il abordera le côté américain de la télévision en incarnant le docteur House : Hugh Laurie ! Excellent casting donc, les acteurs britanniques y sont géniaux à faire semblant de surjouer à la perfection, ce qui est peut-être encore plus dur que de jouer tout simplement !

Côté musique, on a encore brillé : ce générique avec ocarina et gratte électrique est juste irrésistible, et le final d’un agaçant corrosif !

Rowan Atkinson rules !

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