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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Avec ces tronches il doit être difficile de décrocher un contrat.
Mais comme le raconte Danny Fields, à l’époque publicitaire pour Elektra Records, c’est le concert qu’il vit à Detroit qui décida le label à signer ces hirsutes crânes d’obus. Les STOOGES, en huit morceaux, donnent en cette année 1969 leur définition du rock’n’roll.
Encore empreint de psychédélisme (1969, We will fall...), ce rock cru et crade (cruade ?) ne laisse pas les (rares) acheteurs indemnes à l’époque. Faut dire que ce premier et excellent album est l’acte de naissance dix années avant l’explosion du genre d’un rock que l’on qualifiera bientôt de punk. Primaires voire bourrins à la première écoute, les STOOGES c’est un peu l’artichaut musical. Les premières feuilles sont abrasives et peu digestes pour qui ne s’attend pas à une secousse décibélique de la sorte, les feuilles du dessous révèlent un sacré boulot de mélodie et d’arrangements.
Car rien n’est en fait laissé au hasard (production par John Cale qui ne s’empêchera pas de sortir une viole du tiroir) malgré l’apparent foutoir général. Quelle série de cartons : I wanna be your dog, No fun, 1969, une vrai symphonie made in Lascaux ! Et ce n’est qu’un début...
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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