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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Nous ne devions pas être nombreux à recevoir en import le bon vieux Bleach 1
(vous savez les disques noirs à l'odeur enchanteresse ?), je crois pouvoir dire que les chiffres de vente ont un tantinet augmenté avec le Nevermind 2 suivant, qu'en sera-t-il donc avec ce tortueux In utero ?
Car enfin la recette reste presque la même, c'est à dire du rock hard punk noisy schizo qui ferait tourner dans un shaker SONIC YOUTH, les MELVINS, le Bowie de la déprime, les BEATLES, L7 et toute une caravane de déjantés qui feraient tous, sans exception, peur à ta belle-mère, la pauvre. Fameux cocktail donc, amer et acidulé à la fois si l'on veut bien prendre note de la folie qui règne au sein de ce triste merdier.
Réminiscences bruitistes, attaques punkoïdes ultra-brutales ou ballades je-te-tiens-la-main-je-t'aime-je-pourrais-te-tuer-sous-ce-bel-arbre-à-coups-de-hachoir-mon-amour, voilà quelques pistes à suivre ou pas d'ailleurs, l'ivresse de se perdre, de gravir des montagnes de merde pour s'apercevoir que vu d'en haut, rien n'est mieux, c'est aussi jubilatoire. Ou jouer un joli morceau de rock'n'roll et puis juste après fracasser sa gratte sur la batterie de l'autre connard puisqu'après tout pas de futur.
Un album droit dans le mur mais avec beaucoup de virages avant.
1 voir NIRVANA [Usa] "Bleach" (Geffen Recs) 1989 Réédition 1992.
2 voir NIRVANA [Usa] Nevermind (The David Geffen Company) 1991.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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