Chroniques DVD
14
Mar
2008

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

james bond 007 aventure espionnage

Genre : après le haut inattendu, le bas inattendu…

Scénar : à Sienne, en Italie, au moment de ses célèbres courses de chevaux du Palio, M est furieuse de ne rien savoir au sujet de cette nouvelle et redoutable organisation qui multiplie soudain ses attaques contre le MI6 entre autres. Elle semble s’être infiltrée partout sans que personne ne remarque rien, un comble pour les espions professionnels légendaires tels que 007. Quand une piste apparaît enfin à Haïti, James Bond s’y rend mais ce ne sera que le début de pérégrinations qui conduiront l'agent à intervenir sur plusieurs continents au moment d’étranges négociations en vue d’installer un potentat au pouvoir en Bolivie en échange d'un désert qui n'a pourtant rien de spécial en apparence… L’écologie va encore avoir bon dos au profit du crime international…

Suite immédiate du colossal Casino royale (troisième du nom, of corpse 1…), Quantum Of Solace démarre en fanfare, pim pam poum d'entrée c’est course-poursuite méchante avant le générique, à noter qu’Aston Martin fabrique de vrais monstres maintenant, à eux les grosses anglaises ! Sienne, Port-au-Prince, Bregenz (où un peu de lyrisme fait son apparition avec la scène de l'opéra), Talamone, La Paz, le voyage est toujours de la partie, les décors magnifiques aussi. Le blond Bond Daniel Craig, toujours aussi classe et brutal, interprète encore un rôle très physique, limite yamakasi (sans pitié pour les monuments au passage) et devra se livrer à beaucoup de baston et beaucoup moins de psychologie que dans le gros morceau précédent, dommage puisqu’il continue à tenter de paraître humain.

C’est peut-être ce qui fait de ce Quantum of Solace un épisode assez décevant, rappelant plus la redondance de ses grands prédécesseurs (la brutalité de Connery, l’appétit de luxe de Moore…) que les récentes cimes de Casino royale. Bon, attention, le film réserve toujours son lot classique de seconds rôles savoureux, de sublimes pépées au bronzage de rêve et à l’esprit néanmoins fort développé (Olga Kurylenko, Gemma Arterton ou encore Stana Katic, la sublime Kate Beckett de Castle qui fait une courte apparition et dont le coiffeur avait dû prendre du LSD, l’une d’entre elles finira couverte de pétrole, rappelant ainsi la malheureuse Jill Masterton de Goldfinger) et, côté masculin, Mathieu Amalric, absolument parfait dans le rôle d’un salaud. En bonus, un chouette générique partagé entre Jack White et Alicia Keys et une bataille d'avions incluant un vénérable DC-6 (?).

1 il y en fait eu trois version de ce titre, voir Casino royale de William H. Brown Jr. (avec Barry Nelson, Peter Lorre...) 1954, Casino royale de John Huston, Ken Hughes, Val Guest, Robert Parrish et Joseph McGrath (avec Peter Sellers, David Niven…) 1967 et donc Casino royale de Martin Campbell (avec Daniel Craig, Eva Green...) 2006.

Les mots-clés :

Vous aimerez sûrement...

Quelques chroniques en vrac

morgue french gore brutal death metal
festival metal death black
spi oth montpellier livre poésie