|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l’origine sur Dead Fucking Church M’Aaagh # 9]
Il n'était plus très courant de rencontrer du heavy metal progressif dans une boîte aux lettres devenue depuis des lustres le refuge des pires suppôts de Satan. Et bonne pioche avec AUSPEX qui avec Heliopause propose un parfait compromis entre mélodie et guitares bien heavy comme il se doit. Ce deuxième album rebutera forcément les brutes épaisses qui ne peuvent blairer le chant féminin. Par contre les amateurs (re) découvriront le superbe chant d’Élodie Buchonnet, également vocaliste chez KALISIA. La belle se charge même d'interpréter des textes en japonais (!) sur le sixième titre même si musicalement celui-ci se révèle plutôt léger par rapport au reste mais aussi sur Resolutio semble-t-il.. Les neuf chansons qui composent l'album dépassent pour la plupart les cinq minutes, avoisinent même les onze pour le conclusif Resolutio. On pense souvent aux ténors du genre (EPICA etc) mais aussi à certains compositeurs de musiques de film et il ne serait pas idiot d'imaginer le groupe se charger d'une bande originale un jour ou l'autre tant certains morceaux (In through the looking glass, Ad astra per aspera, 0-1-0-1 (and so on...), Resolutio) tendent vers là. Belle surprise que cet opus à conseiller aux fans de prog mais pas seulement, ce groupe a le potentiel d'aller très loin, je tiens le pari.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.