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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : l’emmerdeur public
Scénar : tu peux y aller, sur un tournage, quel qu’il soit, on en croise toujours un qui veut passer à l’image, coûte que coûte ! Ce Charlot, soi-disant là pour simplement assister à une course de caisses à savon, est surtout en place pour se montrer devant la caméra, quitte à méchamment mettre en rogne l’équipe de tournage avec des facéties loin d’être discrètes. Comment veux-tu bosser avec ce genre de trouble-fête qui se croit intéressant ? Et fringué comme un épouvantail en sus ? Eh bien à coup d’latte dans l’train pardi !
Ça y est, pour ce deuxième film, Charlie Chaplin a adopté son costume avec melon et moustache courte pour interpréter ici un personnage toujours plus près de l’actualité plus de cent ans plus tard : le « je-veux-être » par excellence, précurseur de l’abruti exhibitionniste de la télé-« réalité ». Chaplin le joue tellement bien qu’on le dirait presque amateur au milieu de tous ces pros minutieux. Et quand par ceux-ci il se fait bousculer dans tous les sens, rien n’y fait, il a d’ailleurs un don pour atterrir sans dommages, quelle agilité et quelle souplesse !
Ces qualités physiques n’en rendent la courte histoire (sept minutes) de cet insupportable casse-noix que plus drôle.
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