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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Si on n'avait pas creusé un joli trou au préalable dans une plantation bien pratique
pour se débarrasser des death-y-dément trop casse-couilles frangins Santoro, la couverture représente assez bien ce que l'on aurait pu retrouver d'eux, emballé vivants jusqu'à l'étouffement dans un rideau de douche arraché à un motel sordide où les cons se tapaient inconsciemment la cloche.
L'ambiance est sans surprise du genre sombre et brutale et ne comptez pas sur Nawakulture pour descendre une telle rondelle de noirceur, un laminoir de noise rock bluesy qui ne fait pas de cadeau et embarque les auditeurs dans l'univers unique du trio new-yorkais que l'on trouve, est-ce encore la faute de la photo de la couv', moins urbain et plus folky que les tueries précédentes.
Ceux qui croyaient qu'un changement de label - encore - pour Ipecac allait faire enfanter à UNSANE un machin expérimental, nous répondons, avec la voix d'un Julien Lepers aviné : FAUX ! UNSANE reste UNSANE : bouleversant, fascinant, déprimant aussi peut-être, mais remuant comme on rêverait que la moitié de la scène rock en général le soit, et encore plus sur les planches où les UNSANE restent des DIEUX ruisselants impressionnants de maîtrise 1, et on en veut tellement toujours plus que l'attente d'un prochain album va être une torture.
Heureusement un sérieux back-catalogue est là pour nous occuper d'ici là, voir UNSANE [Usa] Scattered, smothered & covered (Rebel Rec / SPV - 1995), UNSANE [Usa] Occupational hazard (Rebel Rec / Lockjaws Recs - 1998), UNSANE [Usa] Blood run (Relapse Recs - 2005).
1 voir UNSANE [Usa] + IZZY CRASH [Fra] à Montpellier, Rockstore le 23/06/11.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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