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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
La voilà la majesté satanique !
Avec en introduction le fabuleux Sympathy for the Devil (dont la conception, au passage, est relatée dans le semi-insupportable One plus one - Sympathy for the Devil de Jean-Luc Godard), on retrouve des ROLLING STONES débarrassés de leurs affreux atours psychédéliques empruntés au costumier pour l’album précédent 1, le blues et le rock sont bien de retour, alleluia !
La guitare slide de No expectations, Salt of the earth et Jigsaw puzzle (ces deux derniers comportant aussi un piano discret mais efficace), l’harmonica de Dear doctor et Parachute woman, le groove et le peps ultime de l’hymne Street fighting man, la guitare acoustique de Prodigal son, la diaboliquement électrique de Stray cat blues, le violon (oh et puis tiens, même les percussions) de Factory girl, la frappe tous terrains de Charlie Watts, la voix fantastique de Mick Jagger, très beau menu que celui de ce banquet mis en image de manière forcément épique !
Depuis le gigantesque Aftermath 2, le groupe ne s’était pas montré aussi bon, la classe, tout simplement. Youpi, même si cet album sonne au même moment et sans le savoir le glas de la période Brian Jones. Et du guitariste tout court d’ailleurs. Couic. Ou plutôt bloub, va-t-en savoir.
1 voir THE ROLLING STONES [Uk] Their Satanic majesties request (ABKCO Recs) 1967 Réédition 2002.
2 voir THE ROLLING STONES [Uk] Aftermath (London Recs) 1966 Réédition 1985.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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