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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
« Il était temps ?! » Tu l’as dit bouffi car cet enregistrement a déjà sept ans
(puisque capté live les 11 et 16 mars 1973 à Manchester et Londres) quand le manager Patrick Meehan, possédant les droits sur la chose, la balance sur le marché en juillet 1980 sans même en toucher un mot à ses anciens clients, la classe. Mais il n’y a pas de petits profits, d’autant que BLACK SABBATH a désormais Ronnie James Dio pour vocaliste (pas toujours accepté par les fans) et vient de sortir Heaven and Hell (le 25 avril) tandis que mister Ozzy Osbourne et son groupe perso s’apprêtent à asséner en septembre l’inaugural Blizzard of Ozz.
Et à bien y réfléchir, même si ce live donne une chouette « image » du groupe à une période intéressante où les tempos pachydermiques et les coups de speed soudains sont légion, il n’est pas plus qu’un document historique contrairement aux deux albums sus-cités, deux bombes qui auraient dû multiplier par deux le bonheur des fans plutôt que de les diviser, parfois pour toujours. M’enfin, ce n’est que notre pauvre petit avis. De toute façon, un truc sorti dans le dos de musiciens est en général à honnir tant que l’adoubement officiel n’arrive pas. Et ça se fera, mais plus tard. Bien plus tard.
Pour revenir à ce Live at last, il contient un programme allant des hits de 1971 Paranoid et War pigs aux morceaux du dernier album en date, Vol 4, Tomorrow's dream, Snowblind et Cornucopia, en passant par des extraits de Master of reality, Sweet leaf et Children of the grave. En cerises sur le gâteau un medley, Wicked world, long d’une vingtaine de minutes et contenant entre autres un passe d’armes jazz / blues et divers petits bouts de morceaux et surtout Killing yourself to live, un morceau de l’album à venir (il sortira en décembre de la même année 1973 sous le glorieux titre Sabbath Bloody Sabbath). Mais RIEN du premier album : scandale !
Pour la petite histoire, les deux nouvelles formations vont pour la peine sortir leurs propres albums live, Ozzy tirera le premier avec Speak of the Devil (publié en novembre 1982, composé de morceaux de BLACK SABBATH uniquement, au grand dam d’un groupe qui se disloquera sans tarder avec l’aide d’un Ozzy miné par alcool !) tandis que la conception du splendide palindrome Live Evil (décembre 1982) provoquera le départ de Dio de BLACK SABATH et le début d’entrées et de sorties du groupe qu’on n’arriverait pas à compter avec les mains d’une équipe de foot.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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