Chroniques CD
19
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Freddie, Brian, John, Roger,

malgré tout le respect due à l’institution QUEEN que nous révérons depuis la tendre enfance, reconnaissez que l’époque « No synths! » avaient quand même une autre gueule que ce recueil de pop discoïde. Que vous fassiez, Freddie en tête, la fête en boîte jusqu’à plus soif et que celle-ci, la danse et les substances qui servent de carburant pour l’endurance vous inspirent autre chose que du rock’n’roll nous chagrine quelque peu malgré notre admiration pour les aventuriers.

La guitare a presque totalement disparu du mix (Dancer, Action this day, n’ont droit qu’au strict minimum, Put out the fire certes un peu plus…), la batterie sonne comme un tas de boîtes de conserve la plupart du temps, la basse est souvent noyée dans un clavier omniprésent, seule la voix de Freddie est conforme à l’original (Life is real, hommage / medley à John Lennon ou le très beau Las Palabras de amor, sont même tout à fait dans le ton…) mais, qui l’eût cru, ne suffit même pas à écouter Hot space d’un traite sans se demander quoi en faire. On savait que le fabuleux Live killers mettait fin à un chapitre, on a parfois l’impression que Hot space sonne carrément la fin du groupe, de toute façon miné par les dissensions.

Un Another one bites the dust sur The Game aurait bien suffi pour le faire comprendre : Backchat, Staying power, Body language ou Cool cat sont les preuves que le groupe a tout compris aux recettes des derniers tubes à la mode (CHIC & Co.) mais se révéleront impardonnables pour les fans pourtant relativement ouverts de QUEEN. Pas de riffs, pas de mélodie, pas d’applaudissements. Et l’affreux Under pressure, commis un peu avant en compagnie de David Bowie, ne changera rien.

L’idée d’albums solo fait alors son chemin, c’est Brian May qui tire le premier avec son Star Fleet Project (avec entre autres Eddie Van Halen !), Roger Taylor sort son deuxième album, Strange frontier, en 1984 (après le QUEEN suivant, The Works, sorti la même année), l’heure de la débandade est-elle arrivée pour l’un des plus grands groupes de rock de l’univers ?

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