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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
L’album précédent (Grave new world) ayant provoqué une immense vague équivalente côté suicide et fou-rire,
Massacre divine se fait un devoir de brouiller encore un peu les pistes en proposant ni plus ni moins qu’un album de thrash punky, même pas à la croisée du d-beat et du metal pour glammer, mais plutôt groovy pour de tels (ex)barbares, les mixes de fin de disque achèveront sans effort les plus ouverts d’esprit. Finalement on n’est pas si mécontent que ça de la métallisation du tout même si rien ne vaudra jamais les débuts, nous sommes d’accord pour une fois, lâchez la grappe du monsieur. Comment alors juger Massacre divine ? Simplement comme l’album d’un groupe qui prend systématiquement le mauvais train au mauvais moment, imaginons celui qui n’a plus de frein, est en feu, et file droit sur une raffinerie de pétrole. Si techniquement les mecs, nouveau line-up, se débrouillent plutôt correctement, les vocalises restent toujours dans le domaine du trouble, ne sachant pas choisir entre épagneul breton et chihuahua. C’est de ce côté-là que la formule flanche encore et puis bon, en 1991, ce genre d’album est déjà plutôt anachronique. A priori, concluons mon chez Watson que l’entreprise Clay Records est manifestement masochiste, il ne peut en être autrement. « Fais-moi mal Calvin, fais-moi mal ». « Non », répond le sadique.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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