Chroniques CD
17
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

La sortie d'une compilation du genre best of n'est pas obligatoirement synonyme de la clôture d'une période de grand succès,

pourtant avec ce disque Ted Nugent arrive à un tournant de sa carrière qui qualitativement ne sera plus jamais la même, le bonhomme comme beaucoup de ses compères de division négociant très mal le passage aux années 1980 en essayant de rendre son hard rock saignant beaucoup plus commercial au grand dam des fans des débuts de sa carrière solo constellée d'albums absolument fabuleux (clique sur les trucs écrits en rouge te dis-je !) dont les plus précieux joyaux sont ici rassemblés.

Treize titres absolument incontournables de Cat scratch fever à Wang Dang Sweet Poontang, c'est juste du concentré de hard rock à l'américaine que le maître chasseur balance à ses fans sous une couverture dans la droite lignée de ses succès passés (là aussi le style va changer, se dirigeant vers quelque chose de bien plus poseur et moins sauvage, l'homme des bois connaîtra ensuite des déboires avant une sorte de résurrection stylistique bien plus tard dans les années 2000.

Depuis, l'homme se fait rare en Europe et ce n'est pas en ce moment que les dates de concert s'empileront comme autant de gifles à ceux qui déclarent le rock mort, que ceux-ci crèvent d'ailleurs dans d'atroces souffrances tant que des Ted Nugent, même des têtes de cons revendiquées, tiendront la guitare haut face aux mains levées de leurs disciples énamourés.

Rock'n'roll bordel !!

[Le dernier morceau (pondu en 1999) des trois titres bonus de cette compilation fait comme charnière avec la suite de la carrière du Nuge plus orientée Big Rock avec un gros son taillé pour la radio qui n'est plus du tout de notre goût ; on note au passage la présence de Jack Blades (NIGHT RANGER…) à la production et à la basse, et quelques intervention de Neal Schon (SANTANA, JOURNEY…), Deen Castronovo (WILD DOGS, BAD ENGLISH, HARDLINE, OZZY OSBOURNE…)]

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

margheriti science-fiction film kitsch sixties
western spaghetti giuliano gemma blu-ray artus