YORTSED [Fra] Time for Anger (Metal Exhumator - 2022)

La pelle n’a pas le temps de rouiller chez Chris le Metal Exhumator ¹, après les sorties successives des rééditions de SHUD, SULPHURA et CARDIAC CEASE, le voici de retour avec les sétois de YORTSED !

Adieux cassettes pourries, le label a quasiment casé la totale sur le CD ! Le EP Time for Anger de 1992 n’est pas sans rappeler le travail de groupes comme CORONER, DEATH ANGEL, ICED EARTH, SADUS ou WATCHTOWER (voix au registre étendu, guitares virtuoses montrant parfois des influences néoclassiques bienvenues et rythmique implacable avec un production soignée au menu), les morceaux Yortsed et You Must Die issus de la démo de 1990 (pensée fugitive pour VITRIOL pour ce chant, un sacré autre groupe sur lequel se pencher !) et deux inédits enregistrés la même année en Belgique : Come Back et Antichrist.

Les racines du groupe sont d’abord à chercher sous le nom de STRIKE suite à la rencontre de voisins qui décident de faire de la musique ensemble. Quelques changements de line-up plus tard, le groupe définitif commence à se faire connaître avant d'enregistrer une démo en 1989 au studio Lakanal à Montpellier (avec Rémi Ponsard, qui a surtout œuvré pour la scène punk / alternative, notamment LES $HERIFF, ce qui n'est d'ailleurs pas le seul lien qui lit YORTSED aux étoilés mais nous en reparlerons ).

Cest avec l’arrivée du manager Thierry que les contacts du groupe commencent à s'étoffer et les dates à devenir plus régulières. La deuxième démo est mise en boîte en Belgique puis six autres titres à Toulouse alors que Roadrunner a des vues sur le groupe, mais rien n'aboutira. Le groupe s'arrêtera d'ailleurs pas très longtemps après, après une petite période qui ne porte même pas de nom.

ZE groupe prometteur du créneau thrash option technique avait vécu. Le revoilu trente ans plus tard emballé dans une chouette digipak avec dedans un livret illustré d’un max de flyers, couv’ affiche d’époque, enjoy !

Hommage soit rendu au passage au très grand guitariste Bruno « Nono » Ribard, disparu en 2012, R. I. P. !

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