Chroniques cassettes
22
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

« Importé » aux Etats-Unis par Mike Varney et Shrapnel Records

pour finalement entrer dans les rangs d’un STEELER qu’il quitte après seulement un seul album pour rejoindre ALCATRAZZ avec lequel il en enregistre deux, Yngwie Malmsteen le suédois a su être patient. C’est seulement en 1984 que sort son premier album solo, recueil de guitare hard néoclassique virtuose qui mettra sur le cul des milliers de guitaristes qui voyait le dieu Van Halen se dissoudre peu à peu dans la soupe FM à la même époque. A la chaleur californienne et au fun, Malmsteen préfère la solennité de la musique classique baroque européenne sans parler d’un attrait certain pour les guitar-heroes de la trempe d’Hendrix, Ritchie Blackmore et Uli Jon Roth dont il s’inspire grandement.

Le disque se divise entre morceaux chantés par Jeff Scott Soto (seulement deux, malheureusement, As above, so below, splendide et Now your ships are burned, monstrueux) et de - trop - nombreuses compostions instrumentales (très musclées comme le bien nommé Little savage, les heavy Black star et Evil eye ou le long Icarus’ Dream suite opus 4), Rising force est la pierre angulaire d’un style à part entière en devenir, le metal dit néoclassique qui va faire des émules à peu près partout sans jamais détrôner le Maître qui de notre point de vue sera plus intéressant encore quand confronté plus clairement à des adversaires vocaux.

C’est aussi certainement Rising force, ayant son petit succès à sa sortie, qui ouvre la porte à une déferlante de disques hard instrumentaux dont nous reparlerons.

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