Chroniques vinyles
22
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

« 22 v’la le hard ! »

Enfin presque, parce qu’il faut bien reconnaître que la tempête ne souffle pas très, très fort. Après avoir été un des architectes de l’aventure WHITESNAKE qu’il quitte après l’album Saints & sinners (1982) et la débandade totale qui s’ensuit, l’excellent guitariste Bernie Mardsen monte ALASKA qui saute dans le train hard FM à grands renforts de claviers infects et de sonorités chatoyantes.

Ceci dit les hennissements virtuoses de guitare ne manquent pas à l’appel, c’est juste que l’overdose synthétique n’est pas loin pour les allergiques, le chant de Robert Hawthorn est terriblement connoté radio, les mélodies itou, le 1984 de VAN HALEN a clairement fait des émules (écoute-moi donc Don’t say it’s over), ainsi que les BOSTON, FOREIGNER, SURVIVOR et TOTO. Et puis alors, le saxo Eighties, c’est vraiment dégueulasse.

Tout ça sonne donc terriblement daté et symptomatique d’une époque où la course vers le succès a engendré un peu beaucoup de compromis avec le commerce, c’est bien dommage dans le cas d’ALASKA qu’on aurait vu bien plus hard comme sur le morceau-titre ou The Sorcerer par exemple…

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