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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : polar de Papa
Scénar : à quelques mois de la retraite, le commissaire Joss affronte Quinquin, un braqueur sans scrupules qui a eu le tort de provoquer la mort de son pote d'enfance et collègue flic. Sur le sentier de la guerre, Joss va monter deux bandes rivales l'une contre l'autre pour faire tomber le très méchant bandit...
Sinon pour le reste, on sort l'artillerie des grands jours avec un casting costaud : Gabin (pour la première et dernière fois dans un film de Lautner), Pousse, Dalban, Dany Carrel, Louis Seigner, l'habituelle galerie de sales gueules des polars français de Papa, un zeste de Zitrone, sans oublier Audiard et Simonin derrière la machine à écrire. Un bonus: l'absolument génial Requiem pour un con de Serge Gainsbourg et ses castagnettes infernales au rythme martial et inexorable qui est finalement pour beaucoup dans la tenue, tendue, du film. On retrouve également le Harley Davidson au détour d'une scène.
Défile dans ce Pacha la France des DS, des « Tube » et autres « Alpine » qui n'a pas tant que ça le charme désuet que l'on pourrait croire, les scènes de braquages de fourgons hyper efficaces avec armes de guerre et tout le toutim frisent le grand art, il est également presque impossible de ne pas sourire sournoisement en apercevant le matos informatique rudimentaire de l'époque. Question morale de l'histoire on est servi dans le genre réac' mais on est en 68 et c'est teeeeellement typique que ça en devient drôle, par exemple l'immonde caricature des hippies (qui évidemment le méritent bien) ou encore l'attitude de patron de Gabin, cabotin de service et parfois fatigant. On ne tient donc pas un chef-d'œuvre mais un bon petit polar de base pour passer un moment.
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