Chroniques DVD
08
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : fumetti en screen

Scénar : sympas les mecs ! Sous l'orage, les taxis ne s'arrêtent même pas pour prendre cette blonde au passage. Il faut dire qu’elle a un visage sinistre ! Cette femme défigurée est en fait le professeur Bannister et elle se rend à l'Institut de Biochimie car son collègue est enfin parvenu à résoudre le problème de la régénération des cellules. Mais celui-ci ne veut pas de science sans conscience, l’essayer sur un humain irait contre son éthique. Qu’à cela ne tienne, elle se décide à devenir cobaye malgré le refus de son collègue qu’elle n'hésite pas à tuer. Elle ingère la préparation et redevient une superbe jeune femme mais en même temps un génie du crime. Car il y a un hic, avec le sérum vient la libération de sentiments maléfiques : Satanik est née ! Appelée à la rescousse, Scotland Yard enquête…


 

Dans la lignée de James Bond (Manuel Parada n'hésite même pas à singer la musique de 007 tout en gardant cette identité typiquement fumetti, dans le générique par exemple), FantômasKriminal et autres Diabolik, ce film met en scène une curiosité dans un milieu généralement très macho : une femme impitoyable qui n'hésite pas à utiliser son extrême intelligence mais aussi son corps de rêve (aïeuh, les strip-teases et les tenues ultra sexy sont de sortie) pour faire tomber dans son escarcelle les butins qu'elle vise.

Après un début SF digne d'un Frankenstein / Dr. Jeckyll et Mr. Hyde, cette coproduction italo-espagnole passe ensuite au policier puis à l'aventure et à l'action pure dans des décors parfois colorés (le flamenco, olé ! était à prévoir) qui n’empêchent pas quelques gros plan horrifiques, voire même quasiment gore. Moins axé sur la parodie et plus sombre que les autres fumetti de la même époque, Satanik s’avère globalement un peu fauché mais pas désagréable non plus.


Bonus : « Les génies du crime dans le cinéma populaire européen », entretien avec Eric Peretti, « Danger Satanik ! », entretien avec Luigi Montini, diaporama, bande-annonce française. Inclus aussi dans le coffret un livre de soixante-quatre pages intitulé « Superhéros - Supervilains » et signé par notre ami Alain Petit, yeeehaaah !

https://www.artusfilms.com/cine-fumetti/satanik-56

 

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