Chroniques DVD
15
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

tessari delon conte film mafia

Genre : entre mafia et vendetta 

Scénar : Milan, 1973. « Bon anniversaire jeune homme, en espérant que tu en fêteras encore beaucoup »… Sacré Arzenta, toujours un mot optimiste pour son très jeune fils tout en lui tendant…une coupe de champ’ ! Voilà ce que l’on appelle de l’éducation pragmatique. Il ne reste cependant pas longtemps à la fête puisqu’il se rend rapido à Turin descendre un type. Mais ce sera son dernier contrat pense-t-il, puisqu’il a décide de jeter l’éponge. Mais « où tu restes ou tu finis sous terre » est un avertissement clair, autant dire que ce n’est pas gagné. Les chefs se réunissent à Paris pour statuer : ils refusent le départ d’Arzenta, il devra mourir. Mais si sa voiture est convenablement piégée, ce sont sa femme et son fils qui sont tués à sa place. Vendetta au programme, et gare à vous méchants, « cet enfant de putain peut châtrer un puceron à cent mètres » !

Pas beaucoup de surprises avec un Tessari 1 fort classique qui regroupe en haut de l’affiche un sacré line-up de baroudeurs (Alain Delon - aussi à la production, attention ! -, Richard Conte, Marc Porel, Roger Hanin déjà parrain avant Le Grand pardon, ainsi qu’Erika Blanc et Rosalba Neri) et pour les seconds rôles l’album des sales trognes est bien sûr ouvert en grand. Le scénario, écrit quasiment sur mesure pour Delon qui cabotine un max, n’apporte rien de neuf, compile même les stéréotypes habituels : courses-poursuites avec pas mal de casse de bagnoles (une Fiat 500 est même proprement pulvérisée tandis que la DS prouve être une sacrée caisse pour l’époque), passages à tabac d’hommes mais aussi de femmes, torture au chalumeau, écrabouillage dans une casse (remember 007 2 ?), femmes qui n’ont qu’à fermer leur clapet, comme dans tout film à tendance banditisme ou presque…

Tout cela doit-il faire des Grands fusils, à cheval entre poliziesco et film à tendance mafia, un mauvais film ? Non, car le quota divertissement est rempli et la réalisation exécutée par un pro même si celui-ci fut jadis capable de bien mieux faire. Un film de dimanche après-midi quand les nuages crèvent en averses longues et lourdes.   

1 pour voir les films en rayon sur le site clique donc sur Duccio Tessari

2 comme dans Goldfinger quoi.

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