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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : thriller sur roues
Scénar : Pépère est tranquille dans sa caisse à écouter des âneries à la radio quand tout d'un coup il double un poids-lourd qui se traîne. Celui-ci se met soudain à le courser et, contrairement aux apparences, il en a sous le capot ! Voilà qu’il le double, l'empêche de déboîter, zigzague carrément pour essayer de l’envoyer dans le ravin. Quand il dit, après avoir enfin réussi à s'arrêter, qu'il est poursuivi par un poids-lourd, les papis locaux mettent ça sur le compte du choc mais, stupeur, il aperçoit le truck garé devant l’aire de repos ! Le chauffeur est forcément parmi les clients mais lequel est-ce ? Pas de réponse à la question pourquoi non plus ? La psychose s'installe, la paranoïa explose !
Rares sont les téléfilms supportables, celui-là est absolument génial. En fait, le camion en lui-même est génial : crasseux et inquiétant, fumant très noir, avec un gros « flammable » sur la cuve, il est digne de l’arsenal routier du monde de Mad Max à moins que tout ceci ne cache un Transformer déviant. De plus, on voit une main sur le volant mais jamais la tronche du chauffeur, avec le mystère la tension monte pour ne jamais redescendre, c’est parti pour le jeu du chat et de la souris version Bip-bip et le Coyote sans l'humour, dans un pays qui death-y-dément n’est que routes et grands espaces.
Excellemment filmé par Steven Spielberg dont c’est le premier grand chantier, Duel n’a pas vraiment vieilli depuis le temps, la hargne de la mécanique est palpable, le propos super dépouillé mais super efficace. Voici un film presque cruel dans son déroulement mais pour le plus grand plaisir du téléspectateur, la charge de cet éléphant de métal est un cauchemar intégral sans le moindre besoin de 3D ou des effets spéciaux numériques pour coller des frissons, il suffit juste d’entendre parler notre « héros » à la fois par la bouche et dans sa tête quand son cerveau est salement éprouvé ou bien vrombir cet infernal moteur façon Death Race ! Quand on pense qu’on double toujours ces machins en se disant qu'ils ne nous rattraperont jamais si on commence à râler ou à gesticuler à la fenêtre…
« Les routiers sont sympas » qu’y disaient !
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