Chroniques DVD
01
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

halloween michael myers horreur slasher fantastique

Genre: slasher culte

Scénar: Haddonfield, Illinois, 1963: "Michel Meyer" (sic et re-sic.) tue très jeune pour la première fois. Quinze ans plus tard, le docteur Loomis voit son dangereux patient s'évader: "Le Mal est en liberté". Et il revient sur les lieux de sa jeunesse, tremblez costumés de tous poils ! Pourtant Loomis s'échine à prévenir l'irréparable et n'a pas tout à fait tort de le présenter comme l'Antéchrist. Mais personne n'écoute jamais Cassandre, aïe, aïe, aïe, ça va trancher chérie...

Ne sortira jamais de la tête la légendaire musique du film (également signée Carpenter) pour un générique simplissime avec cette citrouille toute pourrie, cette piteuse introduction annonce pourtant le slasher le plus célèbre en plus d'être un des tout premiers (avec Massacre à la tronçonneuse) qui en a influencé des tonnes : c'est aussi le début d'une looooongue saga.

Halloween est souvent filmé comme si le spectateur était à la place du massacreur masqué, on ne voit donc presque jamais l'affreux tueur, on voit par contre très bien la jeune Laura après qui il court. Jamie Lee Curtis rentre par la grande porte avec ce premier film seulement précédé de petites apparitions dans des séries télé.

"Le croque-mitaine va t'emporter !" disent les garnements aux plus petits. Faut dire que la "Nuit des masques" est assurément celle où il faut, à l'instar de l'auteur de ces lignes, posséder le "permis de gifler les enfants des autres" du grand Sardon. Ne parlons même pas des ados débiles qui passent déjà leur vie au téléphone et se baladent très court vêtus en 1978.

On a quand même parfois du mal à avoir peur du fils Myers, un mec qui marche à deux à l'heure, garde même la caisse de son évasion, ça c'est du discret. Mais il est quand même sacrément machiavélique, use de stratagèmes gueudins, entre portes qui claquent sec et drap sur la face. Et puis bon, sa respiration sous le masque est culte.

Pour une efficacité maximum, beaucoup d'horreur suggérée et pas d'étalage de viande avariée. On déplore évidemment un doublage en français à chier, la V. O. est donc comme toujours obligatoire pour ce film qui a un peu vieilli mais marche toujours bien quand même.   

© GED Ω - 16/01 2015

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