Chroniques DVD
27
Mar
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : peplum

Scénar : des bandits volent (« sont-ils donc de ces citoyens « qui escamotent les escarcelles » ?) et tuent tout le monde, même les enfants, et signent leurs forfaits avec une croix. Les chrétiens sont naturellement visés par l'empereur Titus et son administration. Un rassemblement de chrétiens est dénoncé, ils sont arrêtés et seront exécutés (après torture bien sûr) si les voleurs ne se rendent pas. Le légionnaire Glaucus sent l'innocence des chrétiens et menace d'avertir Rome. Il devra faire gaffe, ses ennemis, liés au culte d'Isis, sont puissants et déterminés.

Voici une histoire maintes fois adaptée mais sur celle-là on trouve une équipe de scénaristes de fou : Leone bien sûr mais aussi (et entre autres) Duccio Tessari et Sergio Corbucci, on trouve même Lucio Fulci à la production, du beau monde dites-vous ? Côté acteurs ça continue avec le musclé Steve Reeves (vu dans Les Travaux d'Hercule, Hercule et la reine de Lydie, La Terreur des barbares, La Bataille de MarathonRomulus et Rémus etc.) en tête d’affiche, avec à ses luisants côtés la belle Christine Kaufmann  (Taras Bulba, Bagdad Café…) et Fernando Rey (Les Titans, Texas, French Connection, Croc blanc, 1492 : Christophe Colomb…), très bon comme d'habitude.

Évocation de la dégénérescence de Rome avec ses politiques corrompus, ses prêtres dévoyés et ses prétoriens fourbes, Les Derniers jours de Pompéi nous infligent un centurion assez cucul mais droit et courageux (les crocos ne lui font même pas peur) au milieu d’intrigues dangereuses. D’un côté les chrétiens fanatiques (mais mignons dans leur célébration de l'amour au sein d'une civilisation qui leur « offre » des « jeux »), de l’autre les romains « païens » qui passent évidemment pour des méchants horribles. Attention mes cocos, Vulcain lui-même ne sera pas en reste dans la bataille pour vous rappeler, puisqu’il en est besoin, que bien mal acquis ne profite jamais et que les idoles non qu’un temps.

Beaux décors et costumes (wah cette séquences des Ides de mai consacrées à Isis !), chouettes combats dans les arènes et panique visuellement splendide : ne vous privez pas de ce film en cas d’appétit pour l’antique !

Bonus : filmographies de Sergio Leone et Steve Reeves, et « Il était une fois le péplum », un documentaire lu de façon monotone mais un minimum informatif.

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