Chroniques DVD
28
Fév
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : péplum


Scénar : l’attelage de la belle passe à deux doigts du précipice grâce au costaud Hercule qui sacrifie même son beau morceau de viande sur la broche. La très jolie princesse n'a plus qu'à s'évanouir dans ses bras musclés, hop. Mais bon, c’est pas tout ça car Hercule se retrouve ensuite au beau milieu de complots à Iolcos en Thessalie où Pélias usurpe le trône qui revient à Jason. Pour y prétendre, celui-ci devra revenir d'une quête avec la toison d’or. Mais beaucoup d’embûches l’attendent, Hercule ne sera pas de trop dans son équipage.

Inspiré des récits d’Apollionus de Rhodes (surtout pour la partie concernant Jason et les Argonautes), le vétéran Pietro Francisci (La Reine de Saba, Attila fléau de Dieu, Hercule et la reine de Lydie, Destination planète Hydra) livre un nouveau péplum cette fois consacré à Hercule, mais pas que, puisque ce gloubiboulga plein de couleurs regorge de noms connus. En effet, on croise des Esculape, Castor et Pollux, Orphée, Ulysse, Jason, Argos mais aussi logiquement le lion de Némée (aux grognements débiles pendant un combat assez comique), le taureau de Crète (à moins que ce ne soit un bison ?), des amazones, des sirènes, des hommes-singes… et même des dinosaures !

On sait que les italiens du cinéma ne s’embêtent pas vraiment avec la véracité, si tant est que l’on puisse en parler à propos de légendes mythologiques et assimilées, et privilégient, pour le plus grand plaisir du public qui a besoin d’oublier ses galères quotidiennes, les aventures d’un héros profondément bon pimentées de trahisons et couronnées d’amour. Youpi, ça tombe bien, car Hercule « aime la justice, et le juste cherche toujours à découvrir la vérité ! Le nombre des années importe peu », de plus il se plaint de ne pas être comme les autres, il se dit même prêt à devenir mortel « pour aimer et être aimé », c’est pas beau ça ?

Sympa comme tout, le film est aussi un beau travail d’équipe : Steve Reeves (Hercule et la reine de Lydie, La Terreur des barbares, Les Derniers jours de Pompéi, La Bataille de Marathon, Romulus et Rémus…) fait ce que l’on attend de lui, Sylva Koscina (Le Masque de fer, L'Arme à gauche, La Bataille de la Neretva, La Maison de l'exorcisme) fascine et les techniciens ne sont pas en reste, entre autres Mario Bava 1 à la photo et Carlo Savina à la musique. A voir absolument en cas d’appétit pour le kitschouette et les effets spéciaux roots comme pendant la tempête ou la scène mythique des piliers.

Bonus : filmographies de Pietro Francisci et Steve Reeves, ainsi qu'un documentaire, Il était une fois le péplum.

1 en veux-tu ? En voilà : Le Masque du démon, La Fille qui en savait trop, Les Trois visages de la peur

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